ESPRIT CELESTES DES ONDES VIVES (8)

Nous sommes deux fois unique

A la fois par notre horizontalité mais aussi par notre verticalité. Est il simplement question de mourir au paraître pour pouvoir naître à l’être, puisque certains l'affirment ?

Exister (ou l'horizontalité) correspond à l'axe orient et occident, soit l'axe "ascendant et descendant" en astrologie (ou encore secteur ou maison I et VII). C'est à dire "moi" au sens  de la personnalité sociale apparente (surtout vers les 45 ans) et de vitalité potentielle  et les "autres" au sens de nous sommes principe d'union avec les événements extérieurs comme le mariage, les contrats, les associations.

Etre (ou la verticalité, opposée à l’illusion ou le vide de l’Etre) correspond à l'axe nadir et zénith, soit l'axe "fonds du ciel et milieu du ciel" en astrologie (ou encore secteur ou maison IV et X).

En cette période de l'année, le solstice d'Eté invite à ne plus être comme avant, à être en pleine métamorphose, prendre le temps d’aller à sa rencontre, d’être avec soi-même une fois au moins, sentir que notre vie nous appartient. 
La recette du bonheur est simple: "vivre au grand jour et faire sauter le masque de la "personna" (qui n'est pas un facteur d'ego que certains confondent même avec le "moi"). Cesser les combats intérieurs entre nos différentes composantes psychiques  et surtout ne pas se laissez écraser par la raison, le sens du devoir accompli ou nos pseudos obligations.  Ce n'est pas une question de richesse financière mais effectivement ça peut toujours aider à passer du "bon temps". 
La richesse ou "notre vérité", et uniquement la nôtre, est ce souffle nouveau qui nous concerne sous condition d'accepter de se laisser mourir symboliquement (une initiation en somme) à ce que nous étions avant le solstice (l'entrée en signe du cancer qui sera suivi de celui du lion puis de la vierge), comme la frivolité et la nouveauté du papillon ou de notre "Etre" si vous préférez. Nos ailes demandant à se déployer dans leur totalité ou se réveiller, se lever et commencer à vivre.
Comme nous le dissions précédemment , une période de la vie que nous avons connue est terminée, l'individu que nous étions n'est plus, et ce que nous allons devenir (notre identité) reste à découvrir. Notre psyché se prépare à passer à un autre niveau de conscience, une nouvelle étape de la croissance.
En fait c'est une véritable zone complètement nébuleuse entre un passé parfois magique ou enfantin et un devenir qui va faire face à la vie.
Tout  changement provoque un enthousiasme ou un comportement figé. Toute nouvelle naissance est la mort d 'une vie précédente et la naissance d'une vie qui est à bâtir.
Nous tentons continuellement de créer un extérieur fait de règles (pour certains de croyances) comme si un "extérieur" avait le pouvoir de sécuriser un "intérieur". Il l'enrobe, il le cotonne mais ne le sécurise pas. 
Sur la  "scène de la vie", le vécu extérieur est une représentation partielle de notre intériorité (construction et assemblage de nos énergies/forces) et c'est ainsi que les événements et les principaux schémas se reproduisent durant des années dans un décor différent avec d'autres personnes.  Aussi longtemps que nous n’aurons pas clairement identifié cet aspect de notre vie, il va recommencer car nous en sommes à la fois l'auteur, le metteur en scène et l'acteur principal.
Ce besoin de sécurité en tous domaines (entraîné par nos peurs à craindre les déroutes de notre vie…) nous enferme en construisant la chrysalide qui deviendra le caveau duquel il nous faudra ressusciter en brisant ou en ouvrant la porte pour être" Vivant". Un changement qui brise les attachements à un passé presque présent duquel il n'est jamais aisé de tourner la page.
Mettre des sécurités de partout, mettre des règles de partout nous étouffent au lieu de libérer les processus inhérant à notre nature. Mais il y en a qui préfèrent s'étouffer continuellement plutôt que de vivre, 
Beaucoup d'entre nous souhaitent ou désirent connaître ce bonheur mais cultivent chaque jour son contraire ; bonheur qui ne consiste pas à s'enrober de bonnes pensées (le miroir aux alouettes ou le reflet brillant). Les pensées n'ont aucun pouvoir même si elles sont fort nombreuses parfois et nous empêchent même de trouver un sommeil réparateur, elles sont un peu comme des nuages, elles passent. Elles deviennent une réalité quand on s'identifient aux pensées ; doit on s'associer à une pensée ou la laisser filer en y renonçant ? 
Faisons  le ménage  de fond en comble car  il y a très souvent de la poussière derrière les meubles, derrière le frigo et sous le lit.
C'est bien ainsi que (au niveau des images intérieures)  l'ouverture d'une tombe représente le secret de la renaissance intérieure et donc l'accès à notre vérité en s'étant dépouillé du superflu au "combien utile parfois" comme un vêtement sur un corps (la personna) pour ne retenir que l'essentiel.
Accordons nous la permission d'abandonner même un court instant toute identification aux symptômes corporels (hypersensibilité, l'angoisse et ses maux, l'épuisement) pour mieux vivre ce passage de solstice… de cette chaleur nouvelle, de cet ensoleillement éclairant et de ce pas en avant.
Un pas vers le grand saut qui parfois doit se faire en se laissant aller ou tomber et ne plus résister ou "mourir en douceur" pour renaître dans ce que nous avons l'habitude d'appeler le cœur ou plus précisément le feu intérieur, celui qui transforme la matière première, celui qui façonne la pierre mais nous n'en sommes plus au burin et au marteau. 
Potentiellement, nous sommes  ce que nous sommes ! Et comme en naissant nous sommes déjà arrivé à destination (l'illusion consiste à se persuader que tout est à construire), nous jouons à cache cache avec nous même, c'est si pratique.
Vous connaissez peut être la vieille lampe de sages, celle de l'Hermite du tarot par exemple ou de Diogène. Alors vous avez sans doute compris que la lumière intérieure,  celle indiquée par l'étoile de la crèche est au plus bas de la lampe, collée sur le socle du cube qui la protège, l'environne, celui de la stabilité ou bien le sablier et la sagesse du temps qui la protège. 
Le couvercle de la lampe (chapeau souvent triangulaire) et l'anneau à son sommet qui permet de la suspendre définissent la trinité père avec l'anneau ou le cercle et mère / fils avec la base du triangle.

Nous sommes chacun d'entre-nous le papillon avec tout son potentiel de butiner la vie et de se manifester. C'est en allant chercher en soi nos chemins intérieurs par l’introspection et l’intériorisation, que nous sera donné l’envie de se transformer. L'envie de retrouver cette lumière au fond de la lampe, sans oublier que si la médecine soigne c'est bien la nature elle même qui guérie comme l'affirmait hyppocrate.

Exister et ETRE (horizontalité et verticalité / cosmo-psychologie)

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