FEMININ DE L'ETRE

le féminin de l'être

Adam a été créé mâle et femelle" est-il écrit dans la Bible. Aussi, qu'est-ce que le féminin de l'être?

 L'autre côté de nous, notre part voilée, occultée et pourtant divine, le "soi" nous dit Annick de Souzenelle, qu'il s'agit de réveiller si l'homme veut "devenir" et "être". Car si le féminin est une dimension cachée de l'homme, il est également l'aide précieuse qui le conduira à son éveil, à ses épousailles divines. La voie qui doit mener ce dernier sur le chemin de l'Alliance oubliée avec

 

…S'interroge sur la véritable initiation étrangère à la pensée occidentale moderne. Revenant sur les grands concepts de toute philosophie et de toute métaphysique, il part du postulat de base : devenir un homme véritable, c'est maîtriser ses pulsions animales et ses mécanicités humaines. L'homme de néandertal se posait déjà des questions : d'où viens-je? Qui suis-je? Que se passera-t-il après ma mort ? Depuis l'aube des temps, l'homme s'est interrogé sur la présence et l'influence de l'indicible. Au cours des siècles, il a établi tout un système de croyances, de superstitions et de rites que chacun est aujourd'hui libre de suivre ou pas. 
A partir de nombreuses illustrations issues de la tradition maçonnique, l'auteur invite donc le spectateur à s'interroger sur les choix à faire dès lors qu'il désire vivre une authentique initiation entre suivre "les bonnes raisons" que lui dicte son intellect ou bien "la grande raison" qui lui vient de son coeur.

 

 

L’initiation, dans la définition moderne du terme, désigne entre autres une cérémonie ou un ensemble de procédés cérémoniels comprenant une approche des Mystères, des épreuves à surmonter, un engagement solennel et l’acquisition de connaissances réservées. Or le mot lui-même d’ "initiation" n’est employé dans ce sens que depuis à peine deux siècles. Sur un plan purement maçonnique, le mot qui prévaut avant cette époque est "réception". Faut-il voir là le fait que la franc-maçonnerie n’a acquis que fort tard son caractère initiatique, justement ?

Pour ce qui concerne les procédés analogues, "initiatiques", au sein de sociétés ou d’Ordres constitués, nous devons remonter aux écoles de Mystères antiques. On s’aperçoit bien vite que ces cénacles adoptaient la misogynie en usage dans la société civile (ou la civilisation) où elles s’enracinaient... Ainsiles vestales de la religion romaine, par exemple, dont le rôle est liée au caractère sacré de la virginité féminine, ou la proximité de certaines reines d’Egypte avec les cultes officiels ou secrets, ne constituent que des exceptions, encore qu’elles restent discutables.

L’Antiquité, le Moyen Age et les siècles qui ont suivi jusqu’au tardif XIXe siècle, s’étant appliqués sur le continent eurasiatique à exclure autant que possible les femmes des pouvoirs politique et religieux, cette exclusion constitua, de même, la règle pour les sociétés fraternelles ou à Mystères.