L'empereur Julien, fut un grand adepte parmi les sectateurs de Mithra, il affirmait même :« Mithra sera le rédempteur à la fin des temps, après le sacrifice d'un nouveau taureau. Il ressuscitera des morts. C'est déjà lui qui les fait passer dans l'autre monde. »
Plutarque adepte de première grandeur, et qui a terminé ses jours à Delphes, était le grand prêtre de Delphes à la fin de sa vie, qualifiait Mithra « d'intermédiaire entre Dieu et les hommes ».
Lorsque les fidèles de Mithra se réunissaient entre eux, il y avait des serments redoutables qui étaient prêtés en ce qui concernait les secrets à conserver. Il était dit : « Au nom du Dieu qui sépare la terre du ciel, le feu et l'eau, le jour et la nuit, le pur et l'impur, je jure de conserver le secret des mystères qui me seront révélés. »
On acceptait, dans les mystères de Mithra, tous ceux qui avaient été initiés dans d'autres mystères, sans qu'ils aient connu forcément, préalablement, des mystères de Mithra, car il y avait, pour les prêtres de Mithra, une unité, une identité, entre tous les enseignements traditionnels, qu'ils aient été de Grèce, d'Égypte, de Phrygie, de Celtide ou d'ailleurs.
D'ailleurs, Symmaque, qui était un fidèle de Mithra, a écrit : « Il y a plusieurs chemins qui conduisent à la vérité. » .
Une des épithètes qui était le plus souvent attribuée à Mithra, était celle de «dieu des armées» et chose curieuse c'est précisément une des épithètes qui est attribuée dans l'Ancien Testament à l'Eternel, « l'Eternel, dieu des armées ».
Cumont a écrit : «Mithra est le dieu des armées, et un dieu de la victoire sur les ennemis extérieurs comme sur les instincts pervers»
Le culte de Mithra était très répandu dans les légions romaines, et les officiers supérieurs, les généraux, étaient, au moins neuf fois sur dix, des fidèles de Mithra, et, fréquemment, des initiés de Mithra de hauts grades.
Ceci explique que, lorsque le christianisme a triomphé, une de ses premières actions ou précautions, a été d'éliminer de l'armée tous les cadres de Mithra, et de mettre des chrétiens à la place. Malheureusement, ces promotions récentes n'étaient pas égales sur le plan de la valeur militaire pure, et les résultats ont été désastreux.
Une des premières conséquences, c'est que les barbares ont envahi l'empire, et que Rome est tombée exactement 48 ans après la mort de l'empereur Julien.
Pourtant, quand Julien est mort, il laissait l'empire au comble de sa puissance, et il est tombé en pleine gloire solaire, au soir de la plus grande victoire remportée par les Romains sur les Parthes. Et vous connaissez la suite : lorsque les Parthes en déroute, après avoir perdu plus de la moitié de leurs forces, et presque tous leurs généraux, commençaient à disparaître à l'horizon, Julien est tombé, le foie traversé par un javelot. On a beaucoup épilogué là-dessus, mais tous les contemporains disent que c'est un chrétien qui a tué son général...
Julien devenait trop dangereux pour le christianisme récent. Il fallait à tout prix qu'il disparaisse. Le lendemain de sa mort , c'est un certain Jovien qui l'a remplacé qui était un des nombreux empereurs "d'opérette" qui devaient se succéder au fil des mois, en ne restant que quelques mois sur le trône à Rome. Les barbares ont de ce fait envahi l'empire sans difficultés.
Mais imaginons un peu la stupeur de Sapor, roi des Parthes, qui avait été vaincu, et qui voit arriverquelques jours plus tard une ambassade des Romains pour le supplier de permettre aux légions romaines victorieuses de rejoindre leurs bases en Arinénie, puisqu'elles s'étaient enfoncées au coeur de la Mésopotamie. Il en a profité pour poser des conditions draconiennes aux Romains. Rome, victorieuse, a dû évacuer la Mésopotamie, abandonner l'Arménie aux Parthes, une partie de la Syrie, et quelques années plus tard, les Parthes arrivaient presque sous les murailles d'Antioche. C'était déjà là, la véritable fin de l'empire Romain.
Lorsque Julien était César en Gaule, il avait repoussé les barbares au coeur de la Gerinanie, plus loin même que le point où les légions romaines avaient pu accéder, lorsqu'elles étaient au faîte de leur puissance. Il a laissait une Gaule absolument prospère et des frontières sûres et à sa mort tout a commencé à bouger.
Une chose étonnante s'est passée, les barbares ont envahi l'empire sans réellement combattre. Les seuls combats qui eurrent lieu bien plus tard ont été ceux contre les Huns. Mais lorsque les Wisigoths, les Vandales, ont envahi l'empire, lorsqu'ils ont traversé le Rhin, ce fut sans combat. Les évêques avaient largement ouvert les portes de l'empire aux barbares, à condition qu'ils se fissent chrétiens.
Les Vandales sont aussi arrivés au fin fond de l'Espagne et pratiquement tout le peuple vandale a débarqué en Afrique parce que les populations africaines, descendantes des Carthaginois, avaient gardé, un ressentiment contre Rome, et de ce fait elles ont été heureuses d'infliger le dernier coup à une Rome expirante, en faisant traverser la mer au peuple vandale qui n'était pas un peuple de navigateurs. C'est ainsi que les Vandales se sont installés en Afrique.
Les philosophes de l'Inde, de la Perse, de l'Egypte et de la Grèce, ont préparé les voies de Jésus-Christ bien plus que les prophètes d'Israël. Puis les mages ont apporté à la crèche de Jésus, un don plus précieux que l'or lui même pour le christianisme naissant, àsavoir leur doctrine philosophique.
Il y a une ressemblance vraiment trop énorme entre les deux, pour qu'il n'y ait pas eu plagiat.
En fait le principe est le même depuis la nuit des temps, n'en déplaise à un grand nombre. Nous n'en sommes que les jouets avec nos certitudes et croyances, c'est le même cycle qui se reproduit d'une ère à une autre ère. Appelons-le «le principe christique» si cela peut vous rassurer ou satisfaire vos hypothèses, qui a été représenté par un l'enfant Jésus, par le jeune dieu Mithra, incarné par Zeus, chacun en son temps, mais il n'y a strictement aucune différence de l'un à l'autre avec nos religions sauveuses du monde et de nos âmes.
Nous n'avons pratiquement rien su du culte de Mithra dans l'empire romain tout simplement parceque c'est que les chrétiens avaient martelé toutes les fresques, toutes les frises et inscriptions dans les temples (sacrés chrétiens des tenps anciens).
Peut être parce qu'il a été décidé de cesser les sacrifices sanglants des taureaux, bien avant Jésus-Christ, on a remplacé la chair du taureau par des petits pains qui étaient distribués aux fidèles, et chacun de ces petits pains étaient marqués d'une croix aux quatre branches égales. Le sang du taureau était symbolisé par du vin rouge, qui était coupé d'eau, on mettait plus d'eau que de vin.
Il y avait des formules liturgiques, par lesquelles on identifiait rituellement la chair de Mithra au taureau ou au pain, et le sang au vin.
Vous pouvez à présent imaginer pourquoi le coup de lance porté à l'homme en croix à donné place à une légend bien orchestrée du sang et de l'eau.
C'est aussi un peu ce que font les prêtres font aujourd'hui pour la messe, ils coupent son vin avec de l'eau. C'est exactement ce qui est vécu au cours de la messe actuelle.