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L'ESPRIT CELESTE DES ONDES (1)
POUR RECEVOIR LA VRAI LUMIERE OU L'ESPRIT CELESTE DES ONDES VIVES
il y a l'analyse, la réflexion et l'intégration
le reste n'est qu'émotion et sentiment d'appartenance
Nous sommes au printemps 2013, utilisons donc le tableau ou la planche alchimique ci-dessous qui présente le bélier à gauche et le taureau à droite (signes du printemps qui finira avec les gémeaux).
Si les travaux hermétiques, pour les opératifs (la pratique), commencent au printemps (après un long hiver), c'est bien parce que cela doit être la "primavera" ou le premier printemps, qui est la renaissance de la nature et de la verdure, comme la tige verte émane des eaux et l'Enfant de "Marie".
C'est bien la période de l'aube ou de cette aurore des travaux du grand oeuvre qui nous permettra d'obtenir la fameuse pierre philosophale, par " l'agent " MERCURE (des sages, le bouffon, le fou) qui va changer d'aspect tout au long du processus car il est dynamique et nous oblige à tenir la position verticale (en état d'éveil et non endormi ou horizontal) pour maintenir une paix des plus stables entre les époux ou le couple alchimique. Cet état "d'évéillé" est ce qui doit être avant le travail du grand oeuvre et non une finalité en soi.
Toutefois la planche N°4 du MUTUS LIBER montre notre couple alchimique qui tord un linge au dessus d'une bassine. La rosée a déjà été recueillie.
Que l'on ne s'y trompe pas, il n'est pas question ici de la rosée céleste ou rosée de mai car nous y percevons la préparation du dissolvant universel ou alkaest (un vinaigre ou vin aigre, mais encore un loup vert ou sel vert ou le rat/rongeur (le mordant de l’acide qui ouvrent les métaux et les rend philosophiques). Ce qui va provoquer la séparation.
Nous percevons aussi du linge tendu qui a certainement été enduit d'alkali fixe. En fait ce linge s'est imprégné de rosée céleste (l'eau distillée).
N'oubliez pas que recueillir la rosée c’était faire blanchir de la toile, ou passer de l'ivoire à la rosée. C'est l'explication des linges tendus en arrière plan.
Ils recueillent donc le tartre vitriolé, qui est dissout dans une bassine, avant de le soumettre à l'évaporation.
C'est donc le principal composant du MERCURE PHILOSOPHIQUE qui est en fait ici représenté et qui est bien la clef , cette clef prenant plusieurs apparences:
-serpent,
-lion vert,
-cerf,
-le petit poucet et même le chat botté.
Le BELIER ou Ariès, source de vie (dit amour ,voile Arès, cet acide soi-disant vitriolique ou acide carbonique tel qu'aujourd'hui nous le définissons).
le TAUREAU voile le complexe Vénus-Aphrodite ( dit amour sensuel et matériel ou la force génératrice des terres humides) et cache le composé du potassium dont la nature peut varier selon la dite préparation, l' huile de tartre (alkali fixe concentré), l'alkali fixe, le nitre ou le foie de souffre.
La chose est assez simple pour ceux qui connaisse l'astrologie, car nous sommes en matière de signifiants et de signifiés, il nous faut opérer par cascade. La majorité des opératifs ont utilisé un langage symbolique, parfois basé sur la phonétique, les jeux de mots et les allégories afin de cacher leur art à la pensée "vulgaire".
Bélier et taureau sont deux animaux à cornes. Les cornes ont un sens avant tout solaire car elles étaient regardées comme des rayons lumineux.
Les mots "Cornu et corona" (latin) sont très proches. Les cornes comme les couronnes sont placées sur la tête, souvenons nous qu'il y avaient 12 boeufs (animaux à cornes) autour de la mer d'airin et que l'autel Kératôn de Délos avec ses cornes dont celles de gauche désigne le côté féminin nous montre aussi le principe masulin.
Les cornes étant bien un symbole de puissance, donc de couronnes, tout comme la ceinture d'or de la reine des amazones (légende d'hercule) est la couronne zodiacale avec le chemin du soleil qui en fait le tour complet (l'or et le soleil sont étroitement associés).
En résumé les cornes de bélier sont "solaire" et celles du taureau sont "lunaire", ce qui nous renvoi effectivement aux signes zodiacaux employés comme signifiants fondés sur la nature des choses.
En alchimie, l'équinoxe de Printemps est l'époque consacrée au début du Grand Oeuvre Alchimique avec par orde les signes:
-du bélier, avec les premières pousses, l'ouverture de tout le cycle. L'énergie solaire qui se déverse, énergie brute et non différenciée, le feu originel
-du taureau, moment où la nature se couvre de feuilles et de fleurs. Après la poussée verticale c'est l'heure du développement horizontal avec la réceptivité féminine ,
L'énergie se concrétise et perd de sa liberté afin de se densifier.
- des gémeaux, dernier signe du printemps qui annonce la mutation vers l'été. L'étimologie latine de ce signe "gemini" est dérivée du grec "Gamos ou du mot mariage" désigant ainsi l'étape en cours. tenons en pour confirmation, le nom du signe en sanskrit "Mithunam" qui signifie union des principes,
-et du cancer avec lequel la gestation va donner le fruit, signe qui s'identifie ainnsi à l'aspect maternel et du principe matriciel qui débute avec l'été (caverne, grotte, vase, profondeur..
L'énergie s'intériosise et se repolarise en cancer.
Dans l'ordre des éléments, au début de l'été, se présentera le signe du cancer (dernier signe primaire) ou la caverne, l'oeuf, le labyrinthe, le lieu de naissance (maison IV en astrologie), la caverne initiatique ou funéraire passage obligatoire avant l'entré en signe secondaire et la formation du "moi" qui interviendra en Lion (1er signe secondaire dans l'ordre chronologique), notre véritable point de départ de la vie sociale.
La caverne est aussi le coeur en sa qualité de centre spirituel ou de jérusalem céleste.
Rien de bien compliqué. La suite le sera un peu plus mais pour cela il faut être "averti" en astrologie et cosmologie, tout au moins c'est préférable pour arrêter toute spéculation hasardeuse et éviter comme certains héros qui oublient toute vie intérieure et s'ampute de leur être véritable ou de leur aspect humain dans sa globalité corps (apparence/forme des énergies structurelles) et énergie (structure/fondement).
Ces héros des temps modernes naviguent ou dérivent dans un univers hyper objectif et donc infirme, méconnaissant leur état.
La Saint Jean - le solstice d'été
L'eau du ciel et la descente de l'esprit
le serpent et la colombe
Nous entrerons bientôt dans le signe du cancer (et non la constellation), l'oeuf, la grotte.
C'est en langue grecque que nous sont parvenues les copies les plus vieilles du nouveau testament.
Nous savons tous (ou presque tous, tout au moins ceux qui ont suivi un parcours complémentaire au cursus scolaire conventionnel qui conduit à des chemins superficiels, mais notre vie n'est elle pas des plus superficielles ?) que jean, johhânân, iôannes baptisa un certain jésus ou iesos par une cérémonie nommée péristia en grec ou cérémonie lustrale.
Il descendit à la manière d'un oiseau plongeant, une colombe, un kolymbos, une oené ou un ionah.
En hébreu colombe se dit ionah et jean se dit johhânân (en grec iôannes).
C'est certainement le mot kolymbos qui est proche de plongeon que l'on peut retenir comme le plus spécifique à décrire la descente de l'esprit saint (l'oiseau plongeant) qui traîne derrière lui une colombe de feu.
Il existe en grec le mot kolymbos, colombos, colymbus qui désigne un oiseau aquatique :"le plongeon", nom qui lui a été attribué par l' habitude de capturer des poissons en nageant calmement à la surface pour s’enfoncer soudainement sous l’eau.
Dans les versions greques les plus anciennes on ne trouve que le mot péristéra (pigeon blanc/la colombe) et non kolymbos.
Pêristêron désigne aussi bien une jeune colombe que la verveine (ou veine verte) qui se dit verbenaca en latin qui est proche de verbena (rameau d'olivier ou de laurier).
Colymbos est passé en langue écclésistique médiévale sous la forme colymbus, columbum qui quant à lui signifie la plante qui croît dans l'eau, la tige verdoyante ou un conduit d'eau par lequel s'écoule de l'eau, où elle afflue.
Un colombier ou colombé, au moyen âge, était aussi un vivier, un lavoir, une sorte de cressonnière. Peut être aussi que la colombe était donc l'être du colomé.
Souvenez -vous encore de ce poëte chrétien de l'an 400, un certain Prudence qui écrivait (c'est aussi intéssant que l'informatique , l'électronique, la téléphonie, les tablettes ...) :
"....elle s'écoule par des marbres précieux et saute une pente jusqu'au moment où elle s'étale en un colombe verdoyant".
C'est une histoire de signifiants et de signifiés, une sorte de superposition de sens des mots qui nous donne la clef, la richesse de la langue française.
Le saint esprit serait donc descendu sous la forme d'un oiseau blanc sur le personnage de jésus, une colombe sans doute, mais cela peu aussi être le conduit d'eau céleste ou la tige verdoyante, la virga floss qui doit unir le ciel et la terre.
Maintenant vous pouvez faire les rapprochements avec notre Grand Oeuvre et même avec le message caché et déformé des évangiles !
Les eaux sont donc autre chose que ce que l'on en dit, ceux sont les ondes qui véhiculent cet esprit universel (l'esprit de toute chose qui est en toute chose , WAKAN TANKA ou le Grand mystère des indiens d'amérique, dont la colombe est l'expression manifestée).
En cette période n'oublions pas surtout que les anciens feux de la saint jean (que les plus âgés ont connus, mais tout se perd et se travesti derrière le modernisme ou les idées politiques) faisaient office de médiateur en ce qui concernait l'union des futurs époux (comme un feu qui ne brûle pas et qui est l'instrument d'une harmonie durable, tous les prémices d'une alchimie).
La tête dans les ondes de l'eau, ou l'esprit saint des indiens d'amérique et le saint esprit de l'occident, qui unissent les Eaux et la Matière.
......."Nous avons vu la vraie Lumière, nous avons reçu l'Esprit céleste"
......."les Cieux s'ouvrirent et l'Esprit Saint descendit sur le Sauveur semblablement, à un colymbos".
C'est exactement cela le langage symbolique.
Pour les apprentis dans l'Art d'Hermès il convient de préciser que le colombin est un minerai de plomb ainsi qu'une couleur qui prend place entre le rouge et le violet (curieux n'est ce pas! mais celui qui ne le sait pas ou ne le sait plus, ne pourra s'y référer).
Péristéra désigne donc la colomb, kolymbos, colymbos, kolimbis, ayant engendré columbus, columba, et enfin colombe en français.
Tout autour de colymbos ou péristéra (grec), columba (latin) et colombe (français), viennent se greffer :
- oiseau blanc,
- plongeon,
- plonger,
- écoulement d'eau,
- bassin où l'eau s'écoule,
kolonos, colonos (en grec) à pour sens hauteur, colline et columna en latin signifie colonne, comme palumbus, en latin, provient de palus(pali), à savoir la colonne, le poteau, et de palus (paludis), le marais.
A ce niveau de nos explications, l'adepte de la science hermétique et de la pierre philosophale doit être en mesure de faire un rapprochement avec le Grand-OEuvre d'Hermès, car il découvre comme d'autres, ce que sont les eaux si ce n'est les ondes qui sont bien le véhicule de cet esprit universel.
Nous retrouvons donc associés lors du Baptême de jésus, les eaux terrestres, les eaux célestes ou les ondes et le Christ.
Péristéra :
- est synonyme de "phassa" ou "phatta" en grec,
- est proche de "fata", le déesse latine des destinées (fatum signifie « destin ») et de l'ancien français fata pour fée et en provençal fado,
- est proche aussi de phasma en grec qui prend le sens le sens de vision, phénomène céleste d'apparition, signe des dieux,
- sa valeur numérale est dite de 801 ou 9. Mais connaissez vous le nom mystique de la colombe ? :...OENE ou la colombe lumineuse qui est équivalent de ENNEA, donc de 9, la concrétiation de la trinité.
La colombe sous la forme corporelle de laquelle est descendu le saint esprit qui serait la descente physique de l'esprit sur jésus, est un donc oiseau blanc plongeant, un plongeon, un conduit d'eau.
Nous retrouvons donc associés lors du Baptême de jésus, les eaux terrestres, les eaux célestes ou les ondes et le Christ.
La colombe serait donc bien un conduit d'eau, un endroit à travers lequel l'eau s'écoule, une tige verdoyante qui unit la terre au ciel. En fait nous définissons ainsi à la fois l'aspect et à la fois l'action.
Avec le colymbos l'action est donc accomplie par « l’ordre du monde » ou ce que l’on nomme « le Père » sur la personne du Fils. L'aspect visible ou l'Esprit descendant sur le « baptisé » à la manière d'un plongeon. L'Esprit Saint descend donc sur l'Emmanuel, soit sur le Verbe ou le Vert.
En ancien français il existait un autre mot, colombe, venant, du latin columna ou colonne. On trouve aussi au XII siècle ce mot pour désigner un pilier ou un pieu, parallèlement, le mot colon, colomb, dès le IXe siècle, venant du latin columba désignait le pigeon en sa qualité d’oiseau (vers 1120 il désignera la colombe).
On trouve aussi colombelle qui désigne une petite colombe pour colonne qui est le filet tendu entre deux colonnes. Colymbus est à présent le nom "scientifique" de l'oiseau «plongeon ».
Corymbe ou colombe ou colombé (nm) est un bassin de natation, ou un bassin pour laver le linge.
En consultant le lexique de l’ancien français nous constatons les définissions suivantes :
- colombage, s. m., rangée de colonnes, poteau.
- colombeïs, s. m., cloison formée de colonnes.
- 1. colombel, s. m., petit pigeon.
- 2. colombel, s. m., petite colonne.
- 3. colombel, s. m., sorte de bateau.
- colombele, s. f., colonnette.
- colomber, v. a., former de colonnes. Cf. COLONNER.
- colomnaire, adj., en forme de colonne, qui a la forme d'une colonne.
- colon, s. m., pigeon. Le saint colon, le Saint-Esprit. Piè de colon, sorte d'herbe.
Phonétiquement, à une époque où n’était pas très répandue l’écriture au niveau du peuple, le même mot colombel désignait une sorte de bateau proche d’une petite barque (un peu plus gros cela devient une arche), un petit pigeon ou une petite colombe, mais aussi une petite colonne.
Tout ceçi venant pointer quelque chose qui repose sur l'eau, un oiseau, et une colonne avec l’idée de « l'Axis Mundi » qui relie le ciel à la Terre.
A présent, il y a t'il un rapport avec MELUSINE ?..... Peut être bien !
Au moins 4 expressions latines ont servi à désigner les serpents (ophidiens) et sont à l'origine des mots français correspondants :
-serpens, serpent
-visera, vipère
-drace , dragon
-colubra, couleuvre
Les noms de fées capablent de revêtir l’apparence humaine et serpentine préoccupa longtemps les "médiévistes" et les chercheurs qui se penchaient sur la mythologie française, les noms de lieux et les légendes du Moyen Age, qui sont :
-guivres,
-wivres,
-vouivres,
-vèvres, du latin vipera
Ce sont des êtres féminins, qui habitent les fontaines ou fons et qui se dirigent grâce à l'escarboucle étincelante qu'elles portent au front ; Elles sont serpentes plus que femmes-sirènes.
Serpens veut effectivement dire rampant.
Les vouivres étant en règle générale les épouses, les filles et même les sœurs des dragons de la terre et serpents gardiens des trésors enfouis au coeur du souterrain, de la grotte au plus profond de la nuit là où tout accomplissement a lieu (l’occident/ ou le descendant, la rougeoyante qui est le lieu où le soleil se couche).
Si leur première nature est certainement aquatique, elles possèdent une seconde nature qui cette fois est aérienne puisqu'elles ont la possibilité, dès que la métamorphose en serpent a lieu, de s'envoler.
La vipère, du latin vipera, fut Echidna dans la mythologie grecque, mi-femme, mi-serpent. Une parente d'Erechthée, le protecteur fabuleux de l’Attique qui était une divinité chthonienne, mi-homme barbu, mi-serpent et qui tient du dragon.
La partie supérieure de son corps était humaine mais il possédait une queue de serpent, ce qui, comme tous les autres monstres possédant le même attribut, fait incontestablement de lui un gegenès, un "fils de la terre", qui pour les Athéniens est le premier roi, le héros fondateur, le père donc l'ancêtre de tous les Hommes.
GÊ signifie la terre, et est utilisé dans le mot géographie.
La Terre-Mère des anciens est presque toujours désignée sous les noms de Gaïa ou Gê en Grèce. Nous savons aussi qu'au commencement était CHAOS, puis vint GÊ..... .
Nous pourrions même y rattaché une histoire de dissolvant et de lettre G sur une certaine étoile.
Nous pouvons aussi y rattacher le draco grécolatin, le Iindwurn ou wurm allemand, le drache ou le drake anglais.
La science qui étudie les noms de lieux mentionne certaines rivières avec les noms de Wurm ou Drac, par exemple dans le Dauphiné, et désigne aussi sous le nom de Coulobre (en Provence par exemple,c'est le nom du dragon qui sort de la Fontaine de Vaucluse), ou Touloubre, la rivière qui passe au pied du château de La Barben près de Salon-de-Provence dans le 13/ département des Bouches-du-Rhône, venant d'Aix-en-Provence et allant se jeter dans l'étang de Berre.
L'archétype des vouivres, est la fée Mélusine de la mythologie française. Nous pouvons établir un lien entre le personnage féminin plus ou moins mythique et la colombe.
Une certitude aujourd'hui, les êtres serpentins de type Mélusine sont souvent étiquetés du curieux nom de Colombe.
Dans nos récits légendaires folkloriques, "colombe" est le synonyme de femme-sirène, draga ou femme-serpent, de Mélusine.
Bouclons la boucle, je précisais dernièrement (mai 2013, lors d'un court exposé) que Mélusine fut trouvée ou rencontré par raymondin dans la forêt de Coulombiers...cela ne semble pas avoir frappé les esprits, c'est pourtant d'une telle évidence !
Il faut laisser murir, c'est la seule solution adaptée à notre époque qui a tout perdue, de son folklore jusqu'à ses origines.
C'est une tradition que de constater que les trésors enfouis dans des fontaines, sous les mégalithes ou au fond des puits, sont gardés par des wivres
L'égalité est:
draga = colombe
se retrouve ailleurs et devient donc :
wivre = colombe
Le symbole a donc pour sens (l'orient, l'occident étant l'accomplissement) que la dite descente de l'Esprit Saint sur le Fils revête la même apparence matérielle lorsque se corporifie dans le microcosme minéral de l'Alchimiste, la vouivre Mélusine, sous l'aspect du dragon.
Comment, me direz-vous, a-t-on pu confondre ou identifier la colombe et le serpent ou passer de l'un à l'autre ?
Colubra, mot latin, désigne aussi les ophibiens en plus de serpens, drago ou vipera, et ce mot donna en français couleuvre.
On peut proposer une transformation possible : de colubra en colorba, par l'inversion ou l'échange des lettres br, puis colorba en colorb,ou colorba en colobe, ce qui donnera colombe.
Il s'est aussi et sans doute produit un passage phonétique de colubra à columba par chute du r après le b :
..............colubra devenant coluba, puis par une "nasalisation de la voyelle" u devant la labiale b (le voile du palais est abaissé, de telle sorte que de l'air s'échappe par le nez), coluba devenant columba.