contenus psychiques partie 1

Sciences humaines

contenus psychiques partie 1

 

Aurions nous oublié que nous sommes des HUMAINS,....."Lève toi et marche" n' a pas d'autre sens 
pour les aventuriers de l'intérorité, que :
....."si le rayon de l'aube nouvelle de ma vie caresse ma chrysalide (ou processus de métamorphose, ou paradoxe de la vie et de la mort), je me réveille et me lève et je commence à vivre".

Aucun miracle en perspective (ne soyons pas trop crédule, innocent et naïf) mais un voyage à travers la vie qui n'est pas un paragraphe tout comme la mort n'est pas une parenthèse. Quelque chose arrive au conscient en passant par l'ombre (ou nos ténèbres).
Une période de la vie que nous avons connue est terminée, l'individu que nous étions n'est plus, et ce que nous allons devenir (notre identité) reste à découvrir. Notre  psyché se prépare à passer à un autre niveau de conscience, une nouvelle étape de la croissance.
En fait c'est une véritable zone complètement nébuleuse entre un passé parfois magique ou enfantin et un devenir qui va faire face à la vie.
Tout  changement provoque un enthousiasme ou  un comportement figé. Toute nouvelle naissance est la mort d 'une vie précédente et la naissance d'une vie qui est à bâtir.

Notre psyché, qui est marquée par la bisexualité psychique 
(*), tend naturellement vers la complétude et notre inconscient nous en fera connaître les éléments signifiants qui restent dans l'ombre ou les ténèbres jusqu'au moment où l'énergie enfermée est libérée. Cette énergie constitue pour notre moi (et non pour notre égo) une menace qui cherche à provoquer une modification souvent brutale de l'ensemble de notre personnalité.

C'est ainsi que certains symptômes vont apparaître aussi bien psychiquement que physiquement si notre moi ne franchi pas ce passage psychique qui conduit à la vie ;  tout n'est pas une question de simple stress de la vie de tous les jours ou des événements contrariants notre sensibilité.

Notre vie se perd très souvent, pour la plus grande majorité d'entre-nous, à œuvrer dans un quotidien (un extérieur à nous même), à exprimer une "personna" tout au long des heures de la journée en se vivant parfois comme une victime, non pas d'un ennemi caché, mais des  événements auxquels nous nous accrochons car tout ceci nous est familier et nous ne voulons ou ne pouvons sacrifier quoi que ce soit.
La vie nouvelle nous attend en permanence, à nous de la recevoir.

(*) Psychiquement, nous sommes tous bisexuels, les deux polarités masculin - féminin sont intriquées. 

 

                                           
 

conflits psychiques

 

Beaucoup de conflits psychiques (névroses)  en dehors des psychoses dont souffrent un grand nombre de personnes découlent d’une crise dite « spirituelle » ou religieuse pour d’autres, dans le sens le plus large de ce mot et non de principes dogmatiques.

Cette crise peut durer très longtemps et de ce fait s’aggraver au point de ne plus pouvoir en sortir si la prise de conscience n’a pas lieu et si « l’intériorité véritable » n’est pas abordée  avec toutes les précautions nécessaires à une telle démarche, le temps en fait partie intégrante.

On entend par attitude religieuse l'impulsion authentique et irréductible qui oblige l’être humain à trouver une réponse à la question relative au sens de la vie et de sa signification spirituelle. Toutefois il semblerait plus judicieux d’employer les mots de «signification alchimique» afin de remplacer  ceux de "spiritualité ou de religiosité" dans l'ultime but d’éviter toute confusion avec un caractère confessionnel (donc dogmatique mais accepté).

L’alchimie ou connaissance universelle qui s'affranchie bien sûr de toute forme de religion au sens de principes dogmatiques (le grand art ou la quête de ce qui ne se voit pas à savoir l'envers des choses, ou la quête du bonheur présent sans se perdre du vue) se résume très brièvement en un mariage intérieur (notre intériorité) de deux forces antagonistes.

Ces deux forces doivent être réduit en un tas de cendre pour être délivré de la dualité de ces forces et au bout du chemin faire UN ou établir l’alliance (l'arche) pour que notre «propre terre» redevienne humide et totalement fertile par la présence de l'Amour ou de la Lumière.

Concernant  l'alchimie, la religion ayant emprunté le maximum de représentations à cet ART premier, avec malheureusement un sens de l'interprétation quelque peu dogmatique, est le christianisme, voire même dans sa version catholique.

Par exemple, les fêtes de lumière essentielles depuis la sainte lucie jusqu'à l'épiphanie reprennent certains cultes tel que celui de MITHRA et même des cultes païens, voire de Stonehenge.

Si par exemple vous décomptez le nombre de jours qui séparent la Sainte Luce du 13 décembre (la promesse ou la recherche de la lumière dans les ténèbres qu'il faura bien traverser) à Noêl ( lumière renaissante, la naissance du fils ou "je suis la lumière et la vie") et ceux du 25 décembre au 6 janvier (Epiphanie ou confirmation ou lumière qui brille au delà de la lumière, aller au delà de Dieu) vous obtiendrez 12 qui est en relation avec le nombre des apôtres mais aussi celui des divisions du zodiaque et bien d'autres encore (12 divinités olympiennes, douze mois de l'année, 12 travaux d'Hercule, 12 tribus d'Isarël...etc)

Les 2 dernières fêtes d'une année et la première de l'année suivante de notre calendrier correspondent aux 3 parties majeures du dit Grand Oeuvre Alchimique, soit l'oeuvre au noir, au blanc et enfin celle dite au rouge.

Effectivement ces représentations n'ont absolument rien de religieuses par rapport au sens donné à la religion aujourd'hui, surtout quand on ignore leur origine ancestrale. C'est un peu comme nos phobies primaires dont certaines ont une très longue histoire qui font appel à des craintes ancestrales ; ces peurs n'étant qu'une réponse adaptée à une situation de danger.

Si nous parlons de bonheur, qu'en est il ? C'est précisément la perception de l'unité, soit être aligné, immobile et silencieux. Une véritable rectification, un abandon.
C'est l'art d'être transparent ou de traverser les apparences afin de laisser passer la lumière et de laisser la "lumière au delà de la lumière" s'implanter.

L’alchimie donne au processus interne ou psychique une valeur égale au processus externe ou environnant comme certaines approche plus modernes et démontre bien que sans opposition (le couple des opposés), il n'y a pas d'énergie libérée.

Cette énergie, ou notre libido, s'écoule entre 2 pôles opposés que l’on peut définir de manières différentes :

-Mouvement en avant de l'énergie et régression (ou mouvement en arrière), conscient et inconscient, extraversion et introversion, pensée et sentiment, etc....

-On peut établir une analogie avec les pôles positifs et négatifs d'un circuit électrique. Une chose ne peut exister que si son contraire existe.

-Négatif / féminin (qui va de l'extérieur vers l'intérieur , construction de la reflexion intérieure ou spirituelle ou conceptuelle chez un enfant) et positif / masculin ( qui va de l'intérieur vers l'extérieur, il fait voir à l'enfant ce qu'est le monde, la réalisation). Donc le masculin ne veut pas qu'on l'écoute il veut que on lui dise comment faire et le féminin s'il exprime un problème il n'attend pas de solution ou de conseil...le féminin veut qu'on l'écoute avant tout.

La femme (ou le féminin) prend le feu et l'amène dans le monde , l'homme (ou le masculin) prend ce feu et le met dans la matière, ils sont de ce fait complémentaires.

Ces couples d’opposés sont une fonction régulatrice et lorsqu'un extrême est atteint, la libido passe sur le pôle opposé. On en trouve un exemple simple dans la façon dont une attitude portée à l'extrême se modifie peu à peu en une autre tout à fait différente.

Par exemple va succèder à la violence, la colère, la haine le contraire car il n'est pas rare que la haine finisse par se transformer en sympathie.

Précisons que la psychologie à tendance analytique est en tout premier lieu réductrice dans sa forme première (strictement à portée médicale).

Par exemple, la psychanalyse a trop souvent méconnu la réalité de ce problème et a refusé de l’affronter au lieu de reconnaître ce qu'il y a de plus authentique pour les humains au niveau des « besoins dits religieux ».

La fonction compensatoire du religieux est bien sûr au centre des théories classiques, citons notamment celles de Freud. Bien entendu nous pourrions considérer la religion comme une réponse fonctionnelle à des besoins fondamentaux non comblés.

Formulé ainsi le religieux serait principalement rattaché à des questions de manque, de faiblesses ou de besoins auxquels la religion répondrait indirectement comme des événements de vie ressentis négativement, des carences affectives, des difficultés émotionnelles ou le besoin de trouver un sens à notre présence sur terre.

Effectivement on aura vite fait de faire le tour de nos besoins socio-affectifs (besoin d'amour/affection et d'appartenance) ou cognitifs (besoin de savoir et de comprendre) pour les attribuer à cette fonction compensatoire du fait religieux.

Et oui, l’humain a besoin de comprendre ce qui se passe autour de lui mais aussi en lui.  Essayer de comprendre les raisons, les causes de la vie et de la mort, ainsi que des événements dont il est l’objet.

Ou bien encore, serait ce l'hypothèse d’une alternative à la réalisation de soi et de se transcender soi-même.

Quant à la psychologie, elle a enseignée parfois, pendant fort longtemps (les choses semblent un peu changer,) dans les facultés une théorie qui laisse apparaître qu'elle a fort  mal compris ses limites et sa tâche en essayant dans certaines « visions » d'assimiler la religion a un mécanisme d'évasion en réduisant la psyché humaine à de simples pulsions individuelles et instinctuelles dans le sens le plus étroit du mot. 

On en est même arrivé parfois jusqu’à considérer le fait religieux comme une simple psycho-pathologie. En fait si l'on regarde bien le religieux s'observe toujours et encore (ailleurs que dans les lieux de culte) mais autrement. S'engager dans le religieux n'est plus une tradition familiale mais une voie individuelle. Se tourner vers le religieux en 2019 n'est plus un ordre compensatoire mais un besoin d'expansion de soi et de ce fait nous parlerons plus de fonctions du religieux que de religion. 

La psychologie conventionnelle (d'école), invoque trop souvent des questions de faiblesses, de manques,, de carences affectives ou difficultés émotionnelles (Freud, Marx, Glock). Cet aspect désignerait la religion comme une réponse à des besoins fondamentaux non comblés. Evidemment nous placerons en premier, dans ce cas précis, les besoins sociaux affectifs comme celui "d'amour/affection" ou d'appartenance, et en second plan les besoins cognitifs comme ceux de savoir et comprendre. Ce second plan engendre des processus cognitifs porteurs de sens :

-sens de la vie

-pourquoi doit on mourir

-pourquoi souffrir

- etc.....

Les 2 hypothèses de considérer le religieux comme compensatoire ou comme développement personnel ne sont absolument pas contradictoires car l'IMPORTANT c'est la dynamique engendrée face à laquelle nous nous trouvons ; le reste n'est que pure philosophie ou éventuellement dogmatisme.

Dans le fait de compenser un manque nous recherchons donc un niveau dit "zéro" (une sorte d'équilibre), alors que dans le développement nous recherchons l'optimal. Dans les deux cas il risque fortement d'y avoir un principe commun de conversion lié à l'insatisfaction d'un état.

Beaucoup d’approche uniquement réductrices se sont trop exclusivement centrées sur les manifestations pathologiques de la psyché.

C’est ainsi que l’humain s’est laissé enfermé dans des aspects de classification de types névrotique, psychotique ou borderline (état limite) et n'a pu être défini que dans cette unique perspective.

 

Afin d’élargir la signification attachée au terme de thérapie et de se rendre compte que la psychothérapie n'est pas seulement un traitement d’aspects névrotiques ou autres mais aussi un moyen de parvenir à la connaissance de soi et des conflits produis entre la prise de conscience du contenu de notre intériorité et de notre extériorité.

Cette connaissance de soi inclue le côté spirituel de l'homme aussi bien que son côté instinctuel.

Si les termes de mental, de réflexion, sont principalement associés à la conscience, les mots de psyché et psychique couvrent à la fois la conscience et l'inconscient.

Ce que l'on appelle les phénomènes inconscients ne sont habituellement pas reconnus par celui qui en est affecté et n'ont pas de rapport avec le Moi.

S’ils font irruption dans la conscience par exemple sous la forme d'une explosion émotionnelle disproportionnée par rapport à sa cause apparente, ils sont dans une grande mesure inexplicables pour celui qui ignore la nature de la motivation inconsciente.

Les manifestations inconscientes ne sont pas limitées aux pathologies, car les gens dits «normaux » agissent continuellement pour des motifs qui leurs échappent tout à fait.

L’aspect inconscient de la psyché se distingue de la conscience et la compense.

La psyché est aussi réelle que le domaine physique, possède sa propre structure et est soumise à ses propres lois que le « commun des mortels » ignore le plus souvent et ne s’y intéressent même pas, faut il bien le reconnaître. cet aspect de la vie semble sans aucune importance à beaucoup d'entre nous qui croient construire leur existence alors que les aspects inconscients en sont la source.

La conscience provient de la psyché inconsciente plus ancienne quelle et qui, en collaboration avec la conscience ou en dépit de celle-ci, continue de fonctionner.

Mais nous sommes tellement enrobés et phagocytés dans et par nos images psychiques, que nous ne pouvons pénétrer la nature exacte des choses qui nous sont extérieures et que nous percevons et interprétons donc au niveau de notre environnement (c’est ce que nous pouvons appelé le reflet déroutant du miroir, encore appelé le mal, ce qui est très différent de la douleur).

Tout ce dont nous prenons connaissance et que nous interprétons en essayant de donner un sens est essentiellement fait de matériaux psychiques (provenant de note intériorité chaotique ou ordonnée).

La psyché est une entité réelle au suprême degré, puisqu'elle est la seule entité qui est immédiate mais méconnue.

La psyché est un système dynamique en mouvement constant et tout ce que fait l'Homme prend sa source dans la psyché.

Cette réalité du psychique nous contraint de plusieurs façons. Au point que l’on rencontre même des maladies d'origine psychique qui d'après toutes les apparences sont purement physiques et s'avèrent pourtant n'avoir aucune cause organique. Nous pourrions presque comparer ce phénomène à celui des marées.

Effectivement le mouvement en avant, qui répond aux demandes du conscient, progression et le mouvement en arrière, qui répond à celle de l'inconscient ou la régression.

La progression se rapporte à l'adaptation active à un milieu et la régression à l'adaptation aux besoins intérieurs.

Par conséquent tant que la libido fonctionne sans aucune entrave, la régression, contrairement à certains points de vues, est le pôle qui s'oppose à la progression tout comme le sommeil s'oppose à l'état de veille.

Selon cette loi, elle doit finalement se transformer en un mouvement de progression. La régression peut signifier, entre autre chose, un retour à un état onirique après une phase mentale concentrée et dirigée ou, un retour à un stade antérieur de développement.

Mais ces retours ne sont pas nécessairement néfastes et on doit plutôt les considérer comme des phases reconstituantes. On pourrait dire qu'il s'agit de reculer pour mieux sauter (c'est ce qui est censé se passer en psychanalyse, si l'analysant conduit parfaitement son travail et que l'analyste ni oppose pas une résistance inconsciente ou même dogmatique et consciente).

Très important :

Si l'on cherche à canaliser la libido d'une façon rigide, si le refoulement a créé une barrière ou si pour une raison ou une autre l'adaptation consciente n'existe plus (voir le rôle du sur moi et s'il reste assez souple, voir aussi certaines positions planétaires en signe dans un thème natal), mais peut être parce que les circonstances extérieures deviennent trop difficiles surtout dans le cas de certaines psycho-pathologies, le mouvement naturel en avant n'est plus possible.

La libido reflue alors dans l'inconscient qui finit par être surchargé d'une énergie en quête de quelque issue (il faut que CA s'exprime), et c'est bien cela le véritable problème et non toutes sortes d'idéologies fantaisistes qui sont censées débarrasser un individu de ces problèmes psychologiques comme par magie. 

Peut-être qu'alors l'inconscient s'écoulera-t-il alors dans la conscience sous forme de fantasmes ou de quelques symptômes névrotiques. Peut-être aussi se manifestera-t-il par un comportement infantile ou même animal. Mais il peut aussi écraser la conscience de sorte qu'une explosion violente se produise ou qu'une psychose se développe ; dans ce cas, tout ce passe comme si un barrage avait explosé et que toute la terre fut inondée ou même glacée.

Dans les cas extrêmes comme dans certains états psychotiques, la libido ne parvient pas du tout à trouver une issue et un retrait de la vie s'opère. C’est une régression pathologique, différente de la régression normale qui est une nécessité de la vie.

L'Homme n'est pas une machine pouvant s'adapter continuellement et sans broncher à son environnement. Il doit aussi être en accord avec lui-même, c'est à dire s'adapter à son propre monde intérieur ou son intériorité et c’est bien sur ce point que nous sommes tous différents des autres et qu’il n’y a pas d’égalité entre les individus et qu'il n'y en aura jamais même si nous en "rêvons" dans notre idéal de vie.

Inversement, l’Homme ne peut s'adapter à son propre monde intérieur et parvenir à l'accord avec lui-même que s'il est aussi adapté à son milieu. Mais l'inconscient est la matrice de la conscience et on doit y trouver les germes de nouvelles possibilités de vie.

Nous pouvons comparer l'aspect conscient de la psyché à une île sortant de la mer. Nous voyons seulement la partie au-dessus de l'eau mais un royaume beaucoup plus vaste, inconnu, comparable, à l'inconscience est au-dessous d’elle (façon de parler, dessus et dessous n’ayant pas un sens bien défini sur ces instances psychiques).

La libido est une énergie naturelle et sert d'abord et avant tout les buts de la vie.

Mais une certaine quantité excédant les besoins des fins instinctuelles peut être changée en travail et utilisée à des fins culturellesLe transfert de cette énergie cependant ne peut se faire par un simple acte de volonté mais est réalisée d'une façon détournée.

Ce n’est qu’après une période de gestation dans l'inconscient, qu'un symbole est produit pouvant attirer la libido et servir aussi le canal pour dévier son flux naturel.

Il y a une distinction majeure entre  un signe et un symbole mais beaucoup n'en comprennent pas le sens fondamental au point que tout devient "symbole": 

-Un signe est un substitut, une représentation de la chose réelle, 

-tandis qu'un symbole porte un sens plus large qui exprime un fait psychique qu'on ne peut formuler plus exactement.

Cette transmutation de la libido à travers les symboles se poursuit depuis les débuts de la civilisation et provient de quelque chose de très profondément enraciné dans la nature humaine.

C'est au cours des temps accomplis que l'HOMME a réussi à détacher de l'instinct une certaine quantité d'énergie (libido) et ainsi nous avons développé la volonté. Toutefois cela reste beaucoup moins efficace que nous le voudrions et nous avons encore souvent besoin de la capacité transformatrice du symbole ; capacité que nous appelons "fonction transcendante", aujourd'hui.

CONSCIENCE / INCONSCIENT / REFOULEMENT

En langage psychologique, le monde de l'au-delà d'où "l'âme" serait issue est le dépôt des ultimes secrets du ciel et de l'enfer, de la lumière et de l'ombre, du supérieur et de l'inférieur, du positif et du négatif.

En d'autres termes, c'est le monde de l'inconscient collectif d'où nous tirons tous notre origine. Cette notion d'inconscient collectif est moins réductrice que celle "d'inconscient poubelle" où nous plaçons ce que nous considérons comme étant inadmissible pour notre conscience du moment. Biens que ces éléments rejetés et enfouis dans la poubelle, ressurgissent au niveau de la conscience de façon, informe et chaotique (jusqu'à voir apparaître des fantômes, entendre des voix, récupérer même des éléments de la vie passée d'un défunt qui devrait nous être totalement inconnus et croyant en être la réincarnation, c'est bien là... toute la puissance dangeureuse de l'inconscient, pour des "esprits faibles" ou en recherche de gloriole.

Cette lutte éternelle est l'inévitable destin de l'homme puisque ce n'est que par la conscience qu'il atteindra sa pleine humanité. Sans elle, il ne peut que rester nature aveugle.

C'est le propre de l'homme de posséder dans sa structure psychologique une tendance à s'individualiser et nous devons accepter cette caractéristique bien que nous ne puissions pas l'expliquer scientifiquement.

En langage psychologique, nous dirons que la conscience humaine recrée continuellement le mondeMais réciproquement et simultanément, elle est elle-même modelée par les faits du monde réel (notre réalité).

 

 

 

Essayons de percevoir le Moi un peu comme une île, c’est le "Connaissant", le "Je" volontaire, le centre de la conscience.

Mais ce qui appartient à la conscience, ce que je sais sur le monde et sur moi-même et ce que je peux diriger et contrôler n'est pas toujours entièrement conscient.

Nous avons une tendance à oublier ou refouler ce que nous n'aimons pas ou ce qui n'est pas socialement acceptable dans un milieu donné auquel nous nous identifions.

Le refoulement va désigner un retrait de la tension plus ou moins délibéré et soutenu si bien que la pensée, le sentiment et l'événement  qui doivent être refoulés, finissent par être expulsés de la conscience au point d’en être incapable de s’en souvenir.

La régression, quant à elle, parfois confondue avec le refoulement est le retrait nécessaire d'attention qui nous permet de nous consacrer à d'autres données. Dans ce cas les données réprimées peuvent être évoquées à volonté.

Certaines perceptions sensorielles sont aussi d'une force insuffisante pour atteindre la conscience et beaucoup ne sont que partiellement saisissables et ne deviennent pas complètement conscientes.

Ces perceptions sont dites subliminales et les souvenirs refoulés ou oubliés font une sorte de zone ténébreuse s'étendant entre le Moi et l'inconscient qui pourrait, en fait, appartenir au Moi.

Pour  distinguer  cette zone  ténébreuse de l'inconscient collectif par lequel on désigne l'aspect inconscient en plein sens du terme de la psyché, nous appelons « l'inconscient personnel ». C’est cet inconscient personnel qui appartient à l'individu et à lui seul.

Il se compose des ténèbres : nos impulsions et nos désirs infantiles refoulés, nos perceptions subliminales et nos innombrables expériences oubliées.

Les souvenirs de l'inconscient personnel, quoique n'étant pas entièrement sous le contrôle de la volonté, peuvent être évoqués quand le refoulement s'atténue comme dans le sommeil.

Parfois ils reviennent d'eux-même, parfois une association de hasard ou un choc les fait ressurgir au jour.

Les contenus psychiques ou complexes (à ne pas confondre avec le terme de « complexe » tel qu’un «complexe ou sentiment d’infériorité, ou encore complexe d’oedipe, qui sont un ensemble de représentations douloureuses) apparaissent quelque peu voilés dans les rêves et les fantasmes ou encore surtout s'ils sont la cause de troubles comme dans la névrose, il nous faudra les «déterrer».

Bien qu'il soit quelque peu artificiel de faire une distinction tranchée quand on décrit des contenus psychiques, il est possible de dire que certains « complexes » appartiennent à l'inconscient personnel et d'autres à l'inconscient collectif.

Ce domaine de la psyché est commun à toute l'humanité.

L'inconscient collectif est une strate plus profonde que l'inconscient personnel.

C’est la substance inconnue d'où émerge notre conscience. Nous pouvons déduire en partie son existence de l'observation du comportement instinctif.

Les instincts sont définis comme des impulsions vers l'action sans motivation consciente. Plus précisément, une action instinctive est héritée inconsciente et survient avec constance et régularité.

Il peut être inconscient et alors nous ignorons totalement son existence.

Dans les deux derniers cas et surtout quand le complexe est inconscient, il semble se conduire comme une personne indépendante et les idées et les affects groupés autour de lui passent dans la conscience et lui échappent d'une manière incontrôlable.

 

Saint franois d assise 1

QUELQUES MOTS SUR LES IMAGES PARENTALES EN COSMO-PSYCHOLOGIE

L'Amour c'est l'état de la personne qui voit la lumière de partout et non pas une émotion faîte d'attirance, ce qui consiste, en le disant autrement (plus technique que poétique bien entendu , mais nous aimons beaucoup la poésie car elle cache l'essentiel puisque elle nous permet de tourner en rond autour du noyau psychotique que nous portons) : à déraciner la mort par l'énergie ou la lumière, c'est cela l'AMOUR, ce à quoi l'alchimie nous invite et non toutes les belles idées du monde ou des "sauveurs" quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent. Nous nous sauverons nous même en nous ouvrant à la Lumière donc à l'Amour, mais le chemin est étroit, très étroit et de ce fait il faut se faire tout petit, très petit.

                                          La matière est elle ce que nous voyons ou sentons ? 

                         Nous pouvons essayer de comprendre ou mène le chemin mais où est la vérité ?

                         Peut être dans les profondeurs mystiques ou au travers des télescopes, est ce que les physiciens le savent

                         eux mêmes ?

Le monde avance vers quelque chose de plus radieux sans que nous le sachions, même si les apparences indiquent souvent  l'opposé, mais c'est une transition, même si le contraire semble se dessiner dans les temps actuels (fin de l'ère des poissons). En fait un aspect de la vie  (une période) arrive au bout de son chemin et une autre commence avec perte et fracas.

C'est ainsi que :

La femme tire les rêves de l'Homme dans la matière

L'homme tire la femme vers la Lumière

S'il ne crée pas, il la perd

Si elle ne monte pas, elle le détruit.

Astrologiguement parlant

Une mère ne trouve sa définition de mère que par rapport au père, et un père ne trouve sa définition de père que par rapport à la mère.

Si vous situez la mère en maison IV et le père en maison X vous faites peu de cas de la bisexualité psychique des parents. Psychiquement, nous sommes tous bisexuels, les deux polarités masculin et féminin sont intriquées. Si nos Images Parentales sont l'intériorisation de la réalité psychique des parents, nous avons aussi intériorisé la bisexualité du père et de la mère.

Il est donc nécessaire que sur le lien analogique du Cancer il y ait du masculin, et ce masculin n'est masculin que parce qu'il est engendré par la mère, c'est-à-dire par le lien analogique du Cancer.

Le père n'est le père que grâce à la mère, ce en quoi il peut procurer à l'individu des racines (Maison IV), c'est-à-dire son éventuelle stabilité: La mère n'est la mère qu'à la condition d'avoir été fécondée par le père, il faut donc qu'on ait de chaque côté les deux principes représentés, masculin et féminin.

On trouve dans la théorie de Mélanie Klein une justification supplémentaire à ce que la Maison X soit celle de la mère. L'objet idéalisé (la mère) avec lequel le bébé aspire à s'identifier parce qu'il est source d'abondance, de gratifications, cet objet idéal devient l'Idéal du Moi. Voici pourquoi la Maison X est aussi le lieu de cet Idéal du Moi.

On comprend qu'il y ait ambiguïté selon les auteurs, car ces Maisons IV et X sont des lieux surdéterminés, portant plusieurs significations différentes : 

- la Maison X : la mère, l'Idéal du Moi (à ne pas confondre avec le moi idéal), le projet social. 

- la  maisonIV : le foyer, l'origine, la généalogie, la lignée paternelle/comme on disait « la maison» des Bourbon.

Sachant que la Maison X peut être dans 12 signes différents et recueillir une ou plusieurs des 10 planètes, cela fait au minimum 120 combinaisons. Idem pour "Je" maître de X en localisation et en aspects  et encore Idem pour la Lune, c'est-à-dire 360 combinaisons au moins.

Et comme ce calcul est valable pour la Maison IV et pour Saturne, on conçoit que la synthèse soit une question de dosage avec souvent ambiguïté, parfois cohérence heureuse ou malheureuse. Mais se rappeler que le plus grand manque peut susciter le plus grand désir.

Sachant que le Zodiaque est un schéma évolutif, maturatif qui part de l'archaïsme originaire du Bélier jusqu'à l'idéal maturatif du Capricorne et retrouver l'archaïsme dans l'immaturité du Verseau et des Poissons, on tiendra compte d'abord:

-Pour la mère: de la position en signe de la Lune et du Maître de X.

-Pour le père: de la position en signe de Saturne et du Maître de IV

L

 

 

Pour ce qui est des Images Parentales, l'Astrologie peut nous aider.  Il y a plusieurs théories, celle qui parait la plus vraisemblable serait la suivante, pour les connaisseurs:

L'IMAGE MATERNELLE

Procède d'une synthèse à faire entre :

1 - La Lune qui représente la Mère symbolique, la fonction mère à analyser en signes et en aspects.

2 - La Maison X qui représente la mère génitrice, imaginaire dans sa réalité psychique induite chez l'enfant, fantasmée.

A analyser en signe, son maître et en aspects. L'ensemble formant l'Imago maternelle.

L'IMAGE PATERNELLE

Sera analysée en faisant une synthèse entre:

1 - Saturne qui représente le Père symbolique, la fonction père, la Loi-du-Père (2). A étudier en signe et en aspects.

2 - La Maison IV qui représente le père géniteur, réalité psychique, imaginaire, fantasmée, intériorisée Ghez l'enfant.

A analyser en signe, son maître et en aspects.

Il est important d'analyser si ce père (Maison IV) et sa fonction (Saturne) sont cohérents ou pas. L'ensemble formant l'Imago paternelle.

Pour un certain nombre d'Astrologues, -c'est le Soleillqui représente le père. Mais symboliquement le Soleil c'est surtout  le sujet lui même. Et le Soleil étant le sujet, il est le résultat d'une fusion au sens propre entre quelque chose qui vient du père et qules deux: le père et la mère.

Autre argument: le Soleil est évidemment ce qu'il y a de plus archaïque dans un thème, il existe même avant les Images Parentales.

Le soleil est premier puisqu'il est exalté en Bélier. C'est la révélation de la vie, sa manifestation première. Ensuite, cette énergie archaïque va traverser les expériences génétiques du Taureau, du Gémeau, du Cancer et s'exprimera en Lion, comme l'être possible du sujet, réaliser lui-même toutes ses potentialités c'est-à-dire être un sujet. Rien à voir donc avec les Images Parentales.

Une théorie attribue la maison IV à la mère, la X au père. Une autre théorie veut que les Images Parentales changent selon le sexe du sujet: en IV le parent du même sexe.

Effectivement, la Maison IV est analogique au Cancer, mais si nous situons la mère en IV nous avons une redondance, une sorte de parthénogenèse c'est-à-dire une mère qui fait un enfant sans avoir recours à quelque chose de masculin.

Il est donc nécessaire qu'ait lieu une sorte de fécondation psychique entre un principe masculin et un principe féminin, comme sur le plan biologique ; fécondation de ce qui appartient à la mère et de ce qui appartient au père.

SI vous avez  la superposition (IV = mère = Cancer) vous n'avez pas d'image parentale. Il faut que l'esprit du père (le masculin, on va dire "normalement") soit nourri du féminin. Il faut que la féminité de la mère, par son contact avec le masculin, trouve sa détermination. 

LE MOI ET LE CYCLE DE LA VIE

Pour  accéder à la totalité de l’être,aucune nécessité de rechercher dans notre passé car chaque instant de notre vie est l’expression d’une seule et même réalité qui  révèle un inconscient collectif et un inconscient personnel.

Cependant, nous avons la possibilité, en tant qu'êtres humains, de vivre ce programme de deux façons totalement différentes :

-soit dans notre inconscient biologique, ce qui nous conduit à reproduire inlassablement les mêmes choses tout au long de notre vie,

- soit en conscience, c’est-à-dire en révélant le principe des événements qui nous ont imprégné (et d'en comprendre le sens profond) afin de les mettre au service de notre évolution.

En effet, quelle que soit l’histoire de nos parents, en la structure qui est inscrite en nous même il n'y a pas  de forces faite d’énergies positives ou négatives au sens commun de ces termes. C'est notre conscience qui a besoin de classifier pour s'y retrouver. Rien ne se déprogramme, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise structure, il ya des structures inadaptées a ce qu'est notre univers aujourd'hui et à la façon dont nous l'avons construit ou envisagé.

C'est seulement un saut dans l’inconnu qui nous permet de sortir du clivage de la fameuse dualité. Nous pouvons enlever le poids aux événements et être en paix dans notre existence.

En d'autres termes, le sens de l'existence de toute "âme" (structure psychique) se trouve précisément dans le fait qu'elle ne peut accomplir son ultime destin que dans les conditions et à travers les réalités de ce monde terrestre.

Il n'est pas vrai comme le voudrait une psychologie unilatérale, mécaniste et rationnaliste, que l'homme naisse semblable à une page blanche, à une table rase, bien au contraire. Effectivement il recèle dans ces profondeurs des expériences remontant aux époques archaïques et des traces d'innombrables actions et réactions dépassant de beaucoup les limites de son existence individuelle.

Tout comme il renferme aussi des germes de développement qui n'atteindront leur pleine maturité que dans le lointain avenir de l'espèce dont il est dépositaire.

C'est l'essence même de l'enfance de vivre encore dans un monde mystérieux d'images mythiques et d'influences magiques. L'enfant vit plongé dans le monde de l'inconscient collectif, de ce passé mythologique de l'humanité non encore terni par les dures réalités du présent.

Les grandes images collectives du passé sont encore si proches et si puissantes pour un enfant que son premier effort devra être de se libérer de l'emprise de ces forces supra-personnelles.

C'est en conflit avec elles qu'il devra se forger sa petite personnalité à lui, dégageant et développant peu à peu son Moi individuel encore fragmentaire.

Si nous voulons comprendre la psychologie d'un petit enfant, il nous faut l'aborder sous l'angle d'un monde mythique et magique où il existe pour ainsi dire à l'état anonyme, puisqu'au point de vue psychologique sa vie individuelle n'a pas encore commencée.

Tout ceux qui se sont occupés d'enfants ont rencontré de nombreux faits qui ne peuvent s'expliquer qu'en raison de cet univers anonyme de mythes et de magie.

Presque tous les enfants se livrent à des cérémonies particulières surtout au moment du coucher.

Le passage de la veille au sommeil étant en effet de la plus haute importance puisqu'il représente ce moment mystérieux qu'est le passage de la lumière à la nuit.

L'enfant a une connaissance instinctive de l'insignifiance de son petit Moi en face de la toute puissance élémentaire des forces collectives. Et plus tard ce sera l'inverse nous penserons posséder la toute puissance sur les éléments de la vie.

Et toutes ces cérémonies au moment du coucher servent à lui donner l'assurance que son Moi minuscule ne sera pas complètement réabsorbé dans le sein de la grande nuit originelle.

Les grandes personnes oublient trop facilement quelle expérience terrifiante c'est pour un enfant que de voir la lumière disparaître.Sait-on jamais au fond si la lumière et la vie réapparaîtront (bon nombre de peuplade primitive avaient cette crainte).

Les enfants sont en effet enfermés dans leur rêve c'est à dire dans la puissance enveloppanle de la grande nuit psychique originelle.

C'est pourquoi il passe si facilement du rêve à la réalité. La ligne de démarcation étant pour eux presque inexistante.Plus tard, à l'âge adulte,  il y en a même qui diront "je en rêve pas".

Y-a-t-il des adultes qui soient entièrement émancipées de toutes les pratiques magiques bien qu'elles traitent de superstitions, des coutumes telles que celle de formuler un voeux à la vue d'une étoîle filante ou celle de ne pas poser le pied sur les interstices entre les pavés.

Cette pensée magique est caractéristique d'un niveau de vie enraciné non pas tant dans le Moi que dans la couche impersonnelle de l'inconscient collectif. C 'est cette couche qui affleure dans le dessin des enfants.

Cette spontanéïté et cette intensité ne sont possibles qu'avec l'énorme prépondérance et l'immense vitalité de ce monde mythique comparé au monde de la conscience du Moi.

Chez les adultes, en général, la barrière érigée par le Moi contre le monde des images collectives est si élevée qu'elle ne peut être franchie que très difficilement ; aussi on tournera en rond, on interprètera des symboles.

Il en va différemment de l'artiste. Partant de l'univers de la conscience du Moi et par son intermédiaire, il est capable de prolonger ses aventures jusque dans le monde du mythe, de la magie.

Solidement attaché tel Ulysse au mat de la réalité, il peut prêter l'oreille aux voix des sirènes et incorporer leur musique dans ses chants. C'est pour cela que de tout temps les poètes ont été rangés parmi les sages des nations. Ils sont les voyants en ce sens qu'ils perçoivent les correspondances de l'univers.

Tandis qu'on peut dire d'un enfant qu'il mène une existence centrée autour d'un pôle unique, celui de l'inconscient collectif, la vie d'un artiste est en quelque sorte bi-polaire. En pleine possession de son Moi, il descend (le terme descendre n'est qu'une représenation si nous pensons être au dessus de l'autre monde) dans le monde souterrain des images collectives et grâce à sa personnalité singulière, révèle à ses auditeurs saisis le trésor des profondeurs dont il fut le témoin. Parfois on trouve magnifique des créations qui pour d'autres demeurent san valeur ni reprérsentation.

C'est pourquoi un artiste vit dans le danger perpétuel d'être submergé par les flots irrésistibles des grandes images collectives. Et trop souvent, nous le savons, les forces de ce monde magique le dominent, l'écrasent et finalement l'engloutissent.

En récapitulant les points essentiels, voici le tableau que nous pouvons tracer de la croissance psychologique de l'enfant :

-Son développement se fait à partir d'une participation complète avec le monde intérieur et le monde extérieur où il se trouve plongé et dont il ne s'y différencie absolument en rien.

-Puis au fur et à mesure du développement de son Moi, la séparation se fait petit à petit entre sa personnalité et l'état d'identité anonyme avec le milieu ambiant.

C'est pourquoi le mot "Je" n'entre dans le conscient de l'enfant que relativement tard, à peu près vers la fin de la troisième année. Signe qu'alors seulement apparaissent les premières traces appréciables d'une personnalité consciente distincte de la psyché collective.

Le cérémonial d'un enfant représente une incantation magique qui est destinée à le protéger des toutes puissantes forces du royaume des ombres pour que la jeune lumière de la personnalité naissante puisse ne pas s'éteindre (en tout cas jusqu'à la fin de la vie), d'où le désir d'imortalité

 

                                                                                                Fin de la première partie (...à suivre)