On remarque que sur un plan phonétique, le même mot colombel (petite barque, petite colombe, petite colonne) est attesté pour désigner, en une époque où l'écriture n'était guère répandue auprès des individus (remarquez qu'en l'an 2017 ce n'est pas beaucoup mieux par rapport au nombre d'individus sur terre), à la fois quelque chose qui repose sur l'eau, un oiseau, et une colonne (idée : d'Axis Mundi reliant la Terre au Ciel).
Les enfants d'Hermès (étudiants en philisophie hermétique/alchimie), attesterons avec précision "l'Esprit Universel", son rôle et son mode d'action dans notre phère psychique et inconsciente, ainsi que la descente de l'Esprit Saint sur "l'Emmanuel", c'est à dire sur le Verbe et plus précisément sur le Vert. Vous voyez que ce n'est pas très compliqué , mais en tout cas très éloigné des croyances au surnaturel et de toutes autres philosophies déïque, doctrine affirmant l'existence d'un seul dieu et de son influence dans tout l'univers.
Nous connaissons aujourd'hui quatre mots latins qui servirent à désigner les ophidiens et qui sont à l'origine des mots français correspondants. Il s'agit de :
-serpens,
-vipera,
-draco
-colubra,
c'està-dire serpent, vipère, dragon et couleuvre.
Toutefois il demeure une énigme qui longtemps préoccupa les chercheurs qui se penchaient sur la mythologie française, et les légendes du haut Moyen Age.
Il s'agit de toutes les fées qui sont susceptibles de revêtir la forme humaine et la forme serpentine, c'est-à-dire toutes les guivres, wivres, vouivres, vèvres (du latin « vipera ») du panthéon gallo-romain.
Il s'agissait, vious l'aurait reconnu, à ce que en savons approximativement, d'êtres féminins, habitant les fontaines (les fons) et qui se dirigeaient grâce à l'escarboucle étincelante qu'elles portaient au front. c'étaiozent des serpentes plus que des femmes-poissons ou sirènes.
Serpentes car serpens signifie rampant. Ces vouivres étaient les épouses, les soeurs ou les filles des dragons de la terre, serpents gardiens des trésors enfouis au coeur de l'empire souterrain de la nuit.
Mais leur nature, si elle est aquatique, est aussi aérienne puisqu'elles avaient le pouvoir, une fois métamorphosées en serpents, de s'envoler dans les airs, de voler.
Nous savons qu'en Grèce, la vipère (latin vipera) fut Echidna dans la mythologie, mi-serpent, mi-femme, proche parente d'Érechthée, le protecteur fabuleux de l'Attique, divinité chthonienne, mi-homme barbu, mi-serpent et qui tient du dragon, le draco grécolatin, ou wurm allemand, le drache, le drake anglais.
La toponymie qui désigne certaines rivières sous les noms de Wurm ou Drac (en Dauphiné, par exemple), en désigne aussi sous le nom de Coulobre (en Provance, le nom du dragon qui sort de la, Fontaine de Vaucluse), ou Touloubre, rivière passant au pied du château de La Barben près de Salon-de-Provence (départ du 13), venant d'Aix-en-Provence et allant se jeter dans l'étang de Berre. Nous retrouvons ici la transformation : colubra (latin) - coluber - coutobre - couleuvre.
L'archétype primordial à toutes ces vouivres est la fée Mélusine de la mythologie française.
Donc un lien s'établit entre un personnage féminin plus, ou moins mythique et la colombe .Colombe est donc, dans nos récits légendaires et folkloriques, le synonyme de femme-sirène, draga ou femme-serpent, et nsi vous préférez de Mélusine. Mélusine fut trouvée dans la forêt de Coulombiers.
Cette égalité draga = colombe se retrouve encore ailleurs et devient wivre = colombe.
Selon les diverses gtraditions, les trésors enfouis dans des fontaines, kles puits ou sous les mégalithes, sont gardés par des wivres.... La probabilité est devenue une certitude : les êtres serpentins du type Mélusine sont souvent étiquetés du nom de Colombe.
Dernière énigme à résoudre . Comment a-t-on pu identifier et confondre le serpent et la colombe, c'est-à-dire passer de l'un à l'autre , et par quelle croyance ou fantasmatique ?
Il existe un autre mot latin que serpens, visera ou drago pour désigner l'ophidien, il s'agit de colubra qui donna en français couleuvre.