La relation entre la nature et le Moi, entre l'inconscient collectif et la conscience individuelle est faite d'actions et de réactions. Et c'est précisemment cette relation mutuelle qui constitue la réalité du monde humain.
Cette relation de l'homme et de la nature, du sujet et de l'objet, s'exprime parfaitement dans les mots de : sujet et objet.
Objet veut dire littéralement ce qui est en face de vous, ou en opposition avec vous.
Sujet signifie ce qui est sous-jacent, subordonné, à la merci de l'objet. Mais l'objet ne peut arriver à la vie que par le sujet.
La tâche de la première moitié de la vie est de donner à ce sujet une telle stabilité, qu'il sera capable d'agir comme un pôle égal et opposé, comme un agent récepteur vis à vis de l'objet.
Mais c'est justement parce que l'objet dans cette relation est l'élément écrasant que cette tâche est si effroyablement difficile.
L'objet est doué de toute la force de la nature et il ne nous est jamais permis d'oublier que du point de vue de la nature le fait de notre personnalité individuelle est une intrusion tout à fait superflue et même nuisible.
La nature semble n'avoir qu'un but, celui de se propager, expression biologique de l'instinct de conservation.
Sous cet angle, notre personnalité est un luxe entièrement inutile voire un véritable défi à ses buts purement biologiques. C'est pourquoi la nature aveugle semble toujours dédaigner et vouloir éteindre la pauvre petite lueur de notre individualité.
Cependant, malgré la disproportion qui existe entre ces adversaires, l'impulsion à s'individualiser maintient ses droits en face de son pôle opposé, à la nature brute.
Seul celui qui accepte la vie avec toutes ses complications et tous ses conflits arrivera à une pleine conscience ; la pleine conscience n'étant pas une "affaire de méditation" comme des méditants voudraient nous le faire croire en employant des termes totalement inapropriés à leur pratique et à ce qu'il faut en attendre comme résultat.
C'est bien la pleine conscience qui permettra de trouver un nouveau centre de vie que les conflits de l'existence quotidienne ne pourront ébranler (penser à la TOUR frapper par l'éclair du tarot, carte n° 16, mais dans le sens divination, car c'est un éclair ou une énergie qui frappe une des 2 colonnes opposées).
Nous ne savons pas comment et nous ne pouvons dire pourquoi, mais nous gardons ces lois pour pouvoir vivre sans inquiétude et nous sommes si ignorants malgré tous nos chamanes en herbe, nos enseignants spirituels, nos méditants, tous nos scientifiques hautement évolués, que nous craignons tout ce qui ne nous est pas familer et hors d'une rationalité à toute épreuve....et pourtant !
C'est pourquoi nous maintenons nos coutumes, nos habitudes, nos certitudes afin de nous fermer et nous protéger de tout cela.
L'arbre de vie ne cesse de croître inexorablement. La roue tourne et si nous restons stationnaires, elle écrase celui ou celle qui essaye d'échapper à la vie et sa transformation en se dérobant au développement de sa propre individualité, c'est ainsi que nous devenons une victime de la vie.
C'est personnes ce compte par miiliards. Inutile de s'accrocher à chaque seconde de notre vis car cela nous dote d'un illusoire sentiment de protection, ce qui créra de graves angoisses d'un tout autre genre.
En consultation astrologique/cosmo-psychologie, nous percevons très bien les personnes qui refont continuellement le même 1er tour au lieu de passer au tour suivant de leur zodiaque interne. Elles ont changé de décors, de relations, mais conservent les mêmes problématiques infantiles (réactions et maladies) de tour en tour. Puisque le signe du bélier et son recomencement ou sa renaissance reviens constamment avec le printemps. Le signe du poisson devant marquer une fin, une fin de période et non une dissolution de tout.
Toutes connaissances, toutes expériences requièrent une séparation du Moi avec ce qui a toujours été c'est à dire les images collectives, les archétypes. C'est celui qui refuse d'accomplir cette acte de séparation qui se rend impuissant à lutter contre les FORCES DITES OSBCURES d'un monde souterrain qu'il va désigner comme lieu de perdition rempli de "démons sataniques" qu'il faut brûler pour purifier on ne sait quoi.
C'est la pleine et totale expérience de la vie que nous pouvons devenir conscient et un véritable SAGE car le tragique de l'histoire réside précisément dans le fait que nous ne devenons capables d'expérience qu'en nous séparant de la matrice collective, images collectives et archétypes.
Et surtout pas en fréquentant des groupements divers (philosophiques, politiques, sociétés secrètes ou économiques ou financières ) qui vont nous "protéger" de cette opération salvatrice comme un manteau protecteur.
Vous comprenez peut être que c'est celui qui refuse et craint de regarder ces forces des plus sombres en face qui va être attaqué par celles-ci au lieu de les intégrer ; en fait il va être submergé par elles. Son seul recours sera de faire appels au superstitions et actes magiques et chamaniques ou désenvoûtements de toute sorte et parfaitement illusoires.
Un moyen très rationnel de progresser dans cette direction est d'avancer en sortant de l'état d'identification propre à l'enfance (au lieu de vouloir retrouver l'enfant intérieur qui ne solutionnera rien), consiste tout simplement à accepter les RESPONSABILITES sociales de l'adulte en s'émancipant totalement et très nettement de son père et de sa mère mais aussi si possible des images parentales.
C'est ici qu'un thérapie régressive (si possible en fonction de la struture du sujet) joue tout son rôle primordial. Cela signifie accepter sans aucun regret le monde tel qu'il est dans sa réalité extérieure même si cette réalité ne correspond pas avec notre intériorité et nos désirs (infantiles).