HERCULE & L'INITIATION 1

Le monde du sens, les archétypes, les lois de l'organisation du chemin intérieur qu’est le voyage initiatique et qui consite à connâitre la nature de l'essentiel de notre être 

Toute l’intelligence de l’univers est très bonne car elle va répondre et apporter des signes et de la synchronicité pour clarifier le mythe fondateur qu’est le notre afin de trouver notre place.

Nous sommes libre et prédestiné à la fois c’est paradoxal (rien n’est par hasard tout est fait d’ombre et de lumière, toute chose vivante est à la fois contraire, vraie fausse et l’énergie qui est émise met en route la quête car il y a prédestination)

 Tant qu’on cherche, cela empêche la réalisation par la création d’une sorte de voiles, il faut être sans attente, un espace à trouver ou rien ne sa passe et où tout peut se passer.Et si l' on regarde un peu sa vie passée on voit bien que l’ensemble des éléments c’est organisé pour aller dans une certaine direction...il faut bien observer !

La quête se fera en partie malgré notre consentement car en nous quelque chose sait  et avec infinie patience, elle impulse des rencontre des échanges dans une cohérence éviden,te mais qui ne corrspond peut être pas à ce que attendons de la vie.

Avec le mythe d'HERCULE, la transformation de la conscience de l’être avec le du lion de némée  ou l’ouverture à la conscience du so, jusqu’à la cueillette du monde des Espérides ou le contact avec le monde  des étoiles (les étoiles = les êtres). Entre ces 2 étapes il y  10 autres procéssus.

Le parcours alchimique qui mène de l’un à l’autre, qui courcircuite le LOGOS, se positionne dans le voyage du "héros". Il lui faudra pour cela s’interroger sur  sa nature, et son propre but.

Opérer un retournement du regard de l’extérieur vers l’intérieur (une métanoia).

Reconnaître que tout n’est qu’images de la conscience, et cependant distinguer celles appartenant à son authenticité.

Rencontrer des archétypes, souffrir l’angoisse du Moi confronté à une série de morts initiatiques, résoudre la dualité, vivre l'ultime l’Epreuve du 3 ième Feu, celui dit "de l'esprit".

La question qui est éternellement posée : "Est-ce que L’inspiration d’un artiste vient de sa propre conscience, de sa propre volonté" ; ou bien au contraire provient-elle de la collision entre un parcours de vie individuel et l’inconscient collectif, qui relève de la psychologie des profondeurs (CG Jung) et des archétypes?

Nous pourrions totu aussi bien opposer la philosophie rationaliste fondée sur le raisonnement au sacré des religions et des dogmes qui imposaient leurs vérités en dehors du raisonnement.

 Le problème qui est poser est le suivant:  pour marcher vers la lumière il faut d’abord s’enfoncer dans les ténèbres et y trouver la pierre cachée. La marche às fait à reculons, c' est une descente en soi, le retournement est l’abandon des valeurs profanes pour accéder à la lumière(L'Apocalypse signifie le retournement).

Destruction-régénération d’un monde au profit d’un nouveau. Cette ambivalence se retrouve dans un processus dynamique de création et de destruction de l'œuvre que l’on retrouve aussi dans l’épisode de la création-destruction-reconstruction du temple de Salomon par exemple.

Exercez votre discernement en toute chose. Ne prenez jamais ce qui vous est dit ou écrit de la partd e qui que ce soit, même les gourous et speudos maîtres spirituels comme parole "d'évangile". Evangile au sens de "pure vérité"  qui n'en est certainement pas une selon votre mode de lecture et de compréhension.

Interrogez-vous intérieurement pour ressentir ce qui résonne avec votre ressenti ou ce qui ne résonne pas.

C'est ainsi que vous vous connaîtrez au niveau de votre stucture, de vos enfers et de votre ciel. Ce ciel étant un simple lieu d 'humanisation de votre être dans toute sa globalité, de verticalisation par contact avec ce ciel, donc de métamorphose. Il n'y a pas d'autres solutions.

Votre ciel n'est pas un paradis perdu ni un au-delà .

 

 

HERCULE  -  SON PARCOURS « INITIATIQUE » -  SES TRAVAUX   

 L’origine de ce mythe ne date pas des grecs mais d’une tradition très antiques (le grecs l’affirmaient eux même) , c’est de l’ordre de moins 12 000 ans.

L’égypte est dans une tradition différente, en remontant à 300 000 mille ans, il y avait le règne de la grande déesse.

Au nord de la mongolie une civilisation aurait immigrée dans les autres régions et serait à l’origine de la tradition de la culture des mégalites et de traditions grecques antérieures.

 

                     

 

En 1957, l’historien de l'art A. Villard a écrit dans [Art de Provence aux éditions  Arthaud ] :

«Il faut remarquer le style et la position de cet Hercule, pendant masculin et provençal tardif, de l'Eve fameuse de Saint-Lazare d'Autun. 

Saint-Trophime  a, dans le thème ornant sa façade, un portail de crainte et de salut : la Bible, la tradition antique avec Hercule avertissent le pécheur ; la Nativité, le Paradis consolent. 

Cela suppose qu'à la fin du XIème siècle en Arles, les Cercopes, le lion -de Némée, Hercule, avaient encore un sens pour le peuple et qu'une tradition orale antique s'était maintenue ou reconstituée à l'âge carolingien du moins - Hercule n'est pas physiquement représenté sur le portail de Saint-Gilles mais il y est constamment évoqué par les monstres sur - lesquels sont hissés les saints évangélistes » .

A  Arles, Hercule est représenté  sur le portail de Saint-Trophime, on le voit terrasser le lion de Némée et tuer les Cercopes.

 Nous pouvons, peut être aussi, faire un certain rapprochement entre le nom de l'archange Michaël qui a christianisé bien des traits de notre héros antique :

-« terrasseur » de monstres,

-justicier,

-sauveur de l'humanité

et dont le nom signifie « Quis ut Deus » et celui d' Héraklès, gloire d'Héra. 

Les tailleurs de pierre du midi (compagnons) dont les traditions sont au confluent  des influences orientales et des mythes  ont aussi certainement conservé une vue plus juste de la force et du sens ésotérique du mythe Hérakléen.

Mais quand nous disons à quelqu’un « vous êtes un vrai hercule, nous sous-entendons en règle générale que cette personne  est dotée d’une force musculaire exceptionnelle pour un humain (généralement un Homme, le masculin).

Que représente au juste HERCULE, un des mythes les plus populaires de toute l’antiquité. Un mythe qui en se christianisant s'est appauvri et s’est hautement mentalisé au point d’être assimilé à une forme de croyance des temps ancien. 

 

 

L’HISTORIQUE... REMONTONS LE TEMPS 

 Le parcours d’initiation concerne tout être humain et la manière dont il s’y confronte et l’accompli dépend essentiellement  de la structure psychique et de la structure énergétique  dont il est doté et pas forcément de  la structure physique. Bien qu’une part de physique y soit associé, tout au moins que notre corps (chacun le sien que je sache) nous permette d’accéder à nos fins.

La  réflexion sur les travaux d’Hercule apporte une  excellente compréhension sur ce que représente une initiation.

Après un très bref condensé au sujet d’Héracles,  nous proposerons  une  association des douze Travaux aux douze signes du Zodiaque (ou constellations). 

Plusieurs auteurs ont réalisé ce type  d‘exercice avec des associations différentes des constellations par rapports aux  12 travaux. Chacun diffère par son ressenti, ses projections psychique, son manque (lune noire)  et ses désirs.

Puisque nous sommes tous « un Hercule » en puissance, à présent remontons le temps afin que comme notre adepte (Hercule) nous voyageons pour nous  initier aux mystères du monde jusqu'aux colonnes d’Hercule, dont l’une était Calpé [Vase] située en Espagne, à savoir le rocher de Gibraltar, et se voir offrir la coupe d’or de l’initiation par les bœufs de l’Ibérie.

Les bœufs sont bien entendu les prêtres, n’oubliez pas que l’enfant Jésus, dans son étable ou sa grotte selon les versions, reçoit la soumission du pouvoir temporel (âne) et du dit pouvoir spirituel (bœuf). Effectivement, l’habitat des prêtes Esséniens  était bien une étable ou une grotte.

 

En ces temps là :

Le maître de l’Olympe (ZEUS)  règne sur les Dieux ; Il a décidé de s’unir à une  mortelle : « ALCMENE, très vertueuse et des plus belle, une vraie nymphe terrestre ».

ALCMENE  prendra ZEUS pour son époux  légitime « Amphitryon »,  car ZEUS devra user d’une certaine magie afin d’obtenir ce qu’il souhaite.  

ZEUS  fût donc obligé de prendre l'apparence du mari (AMPHYTRION)  trompé pour séduire la nymphe en question.

Héra (épouse en titre de Zeus)  prendra fort mal  l’annonce de la  maternité d’Alcmène.

Zeus prédira  au  descendant de Persée, un destin sublime de roi.

 Héra, ne souhaitant pas laisser faire les choses selon la convenance de Zeus, va hâter la naissance du petit Eurysthée, qui  sera donc  le cousin de l’enfant d’Alcmène.

Tous deux seront donc  des descendants de Persée.

 Eurysthée (fils d’Héra)  naissant le premier, c’est à lui que le destin de roi revient, et par là échappe au fils de Zeus qui se nomme Alcide.

Quant à Alcide, il a un frère jumeau nommé Iphiclès qui est aussi l’enfant d’Amphitryon comme il est celui de Zeus car n’oublions pas que Zeus a usé de son pouvoir et  de magie afin de se faire passer pour Amphitryon.

Héra, pour se venger d’un tel affront, lui envoie au berceau deux  serpents. Et tandis que le frère jumeau (Iphiclès) rampe pour sauver sa vie, Alcide (futur héracles/hercule) étouffe les deux reptiles et la  légende vient de naître.

C’est  un peu plus tard, qu’il aura comme  surnom  celui d’Héraclès ou la gloire d’Héra.

En grandissant cet enfant, recevra une  excellente éducation, digne des princes de ce monde.

Il fait très vite parler de lui grâce à sa force  et à son courage.

Il tuera  le lion de Cytherion et se recouvrira de sa peau et de sa tête comme un casque.

Le roi Créon lui donnera sa fille en mariage (Mégare), dont il aura des enfants,  et ce en remerciement de divers actes de bravoure.

Malgré le temps qui passe, Héra n’a pas oublié et pour se venger, frappera Héraclès de folie un peu comme Jupiter qui rend fou ceux qu’il  désire anéantir. Héracles  tuera donc ses propres enfants et ceux de son frère jumeau (Iphiclès).

Il est difficile de concevoir, qu’à cette époque, les Grecs  possédaient notre connaissance ou « supposé savoir » du fonctionnement de l’inconscient, de la psychologie, des données  de la psychologie ou de la psychanalyse. De toutes ses sciences qui tentent de décrypter notre psychisme ou nos comportements.

De ce fait, encore moins notre manière dite moderne (mais qui sera certainement un jour dépassée) d’appréhender l’univers temporel et psychique, nos folles passions, nos plus terribles pulsions, notre surmoi, notre moi, nos manques et nos désirs. 

Ils avaient construit, et le concept est excellent (tout au moins à l’époque), un monde  totalement extérieur au leur, celui des Dieux  qui étaient responsables de tous leurs déboires, et même de leur avenir. 

Un Dieu ou l’objet qui pouvait le représenter au mieux provoquait un certain état, un ressenti,  des sentiments particuliers,  des choix qui leur incombaient totalement. L’humain en devenait presque le joué.

En fait les dieux n’avaient « d’œil » que pour l’Homme  Ils s’embêtaient tellement ces dieux là, qu’ils passaient leur « temps intemporel » à s’occuper du temporel.

Donc il est admis que la responsabilité n’est pas essentiellement du ressort de l’Homme en ces temps là.

Et notre Héraclès ne sera donc pas  tenu pour totalement responsable des meurtres commis,  et de ce que nous nommerions aujourd’hui « d’une manière consciente ». Passerait peut être pour un « fou » irresponsable, l’Hercule des temps modernes ! Question folie il va y plonger radicalement avec son cousin Eurysthée.

Après le contact avec  la démence, la folie meurtrière, les forces inconnues  ou manipulatoires, il entamera donc ainsi tout le processus  de guérison ou dit de purification, une fois que sa raison aura reprit fonction, et décidera de se rendre à Delphes pour consulter l’oracle (première porte d’accès et de retour à la source, à l’irrationnel).

L’Oracle va lui conseiller de se mettre à la disposition d’Eurysthée (son cousin) pendant douze ans ou les 12 Signes, les 12 jours, les 12 apôtres ou les 12 Tavaux ou encore la course du soleil au niveau des signes tropicaux (en fait le cycle à accomplir pour se connaître mais surtout se reconnaître en récupérant nos repères). Il lui sera demandé de livrer des  combats, des exploits et des prouesses hors du commun. Plutôt irrationnelles les demandes !

Oui, mais nous plongeons au cœur de l’inconscient dans son aspect dangereux comme salutaire.

 

EN   ANALYSANT

Vous comprendrez facilement que ces combats sont aussi la marque de l’émancipation du milieu ou du pouvoir qu’il soit familial, « céleste », « infernal », ou tout autre.

Et ceux sont bien les évènements  de la vie d’adulte commençant véritablement au second tour de la spirale qu’est le zodiaque,  et non le cercle comme on  veut bien le présenter trop traditionnellement (comme quoi les traditions sont parfois trompeuses)  qui nous arracherons aux diverses emprises :

-parentales,

-scolaires,

-professorales,

-corps de métiers,

-« ne faire qu’un »,

et autres illusions fondamentales qui nous ont permis de nous construire mais avec une structure superficielle, même trompeuse, alors que la structure est en fait le fondement de tout être, de tout univers).

Le héros partira donc seul, comme un grand garçon courageux, fort, très fort, affronter les difficultés du combat.

Comprenez que  si  le groupe a assuré sa protection  jusqu’à présent, maintenant il ira seul  assurer son coagula et son solvé  régénérateur que l’alchimie nous décrit dans un autre langage (parfois très irrationnel aussi).

Notons que l’enjeu n’est  pas nécessairement d’échapper au groupe mais  d’échapper à la pression normative après l’avoir connue et vécue.

Cela se traduit par le fait d’apprendre à faire société sans renier la communauté d’où je viens ou bien où je suis, dans laquelle je me trouve (ou  me retrouve), je me situe.

Evoluer, grandir, regarder vers l’avenir nous fait renoncer à l’identification, pour nous orienter vers notre identité qui est précisément ce qui risque de ne jamais changer car l’Homme ne change pas, il se connaît, il exprime ce qu’il est  ou est potentiellement  porteur depuis sa naissance :

-équilibre,

-déséquilibre,

-croyances,

-certitudes,

-absence et manque,

-« complétude ou incomplétude »,

-images parentales, et autres images  auxquelles il s’attache,

en sa qualité de digne successeur de sa filiation symbolique qui a toute sa place dans notre univers.

L’important  n’étant peut être pas la finalité (le but : réaliser les travaux) mais le chemin à parcourir et la manière dont il est parcouru (la façon de réaliser les travaux car on ne  peut faire n’importe quoi, n’importe quand  et n’importe comment, chaque acte à son heure, son apogée et son déclin).

Le chef d’œuvre consiste sans doute  à redonner existence à cette identité tout en étant capable de liberté et de différence. Voilà la quête véritable de tout Hercule en potentiel, voilà le saint graal de chacun enfermé dans l’arche (Yssis, Vierge Marie, Cérès-Déméter…etc.) de l’alliance conscient /inconscient (temps/lieu et non temps /non lieu) et qui se déverse dans la coupe de l’abondance.

Ce croisement du féminin et du masculin, d’Adam et d’Eve, du conscient et de l’inconscient est  parfaitement illustré par le quatrain de Satprem  que nous pouvons remercier pours ses écrits:

 

La femme tire les rêves de l’homme dans la matière

L’homme tire la femme vers la lumière

S’il ne crée pas, il la perd

Si elle ne monte pas, elle le détruit.

 

Nous pourrons rapprocher, sans aucune difficulté, ce quatrain de la représentation de  l’étoile  à 6 branches  (2 triangles, l’un pointe vers le haut, l’autre pointe vers le bas).

Et si nous voulons nous détacher, il nous faut nous donner les moyens de notre différence, en se projetant dans une forme d’inconnu dont  la porte d’accès principale est l’irrationnel. Vers notre monde des enfers ou les tréfonds ténébreux de notre terre alchimique, le royaume des morts aussi, là d’où Lazare  (frère de Marthe et Marie) reviendra quand on fait dire à jésus (Juda bar Juda) « Lazare sors »  afin de faire naître en soi la dite lumière.

C’est ce que notre champion d’Hercule va accomplir.

Le maître (ici le cousin d’hercule « Eurysthée ») est celui qui éduque, qui instruit qui ouvre un chemin et nous l’espérons devra quant à lui apprendre à ne pas s’identifier au joueur de flûte (j’entends par là  le pouvoir de « la séduction ») car son véritable objectif est plus d’offrir, à tous les hercules de ce monde, la liberté à cette identité que la fascination, mais cela au travers d’un savoir (savoir de l’inconscient) et d’une expérience vécue.

Expérience de la descente aux enfers pour que le royaume des cieux puisse s’ouvrir (celui de l’identité perdue et retrouvée).

Et oui !, tout instructeur n’est qu’un passeur qui autorise, par un certain rituel, le détachement de l’emprise et de la fascination à qui peut le comprendre et l’appliquer.

C’est  bien en fait,  par exemple, le rituel scolaire qui permet justement de s’arracher à l’emprise  de l’école pour le jeune enfant, mais certains restons sous cette emprise et ne jurerons que par elle.

Le rituel devient aussi PASSEUR, comme le maître.

« il convient de naître au monde (1ere étape pas toujours facile pour certains) mais surtout de naître à soi (2ieme étape et la  plus difficile de très loin) car pour naître à soi il faut prendre et comprendre  ses repères, ses travaux ».

Le désir est donc toujours en action mais orienté par  une volonté (le rituel) et diriger par une intelligence (l’exercice).

 La forme la plus parfaite de l’apprentissage et du dépassement de cet apprentissage peut être la pensée symbolique susceptible d’apporter des clés pour nous apprendre à approfondir et nuancer nos idées et nos comportements.

Affiner aussi son intuition, la rendre plus sûre et la réintégrée dans la synthèse de l’homme et de son milieu.

Soyons sûr que l’unique  levier dont nous  disposons pour grandir en tant qu’hercule, c’est la transgression (Verseau /Uranus), car elle nous permet de nous arracher des préjugés et de refuser de nous soumettre aux évidences qui  comme toute évidences s’imposent comme une vérité que nous croyons éternelle (la loi, l’interdit du Capricorne/Saturne mais qui est aussi la force de cohésion des énergies reconstructrices).

Et pourtant tout change, notre environnement comme notre perception du temps qui passe.

 

REPRENONS LA SUITE DE L’HISTOIRE D’HERCULE


Zeus  va intervenir à nouveau afin d’obtenir la promesse d’Héra que si Héraclès ressort vainqueur de ces épreuves, il deviendra  immortel égal aux Dieux et épousera leur fille Hébé, déesse de la Jeunesse (la jeunesse éternelle, le Rebis alchimique, l’immortalité…)
Héra accepte mais elle n’a pas l’intention de rester spectatrice et de regarder hercule  réaliser son œuvre et s’en sortir.

Hercule se soumet aux épreuves de sa propre volonté,  recouvert de la peau du lion (le 5ième  signe du zodiaque, celui justement dont la première moitié termine les signes primaires avec le principe de plaisir et  dont la deuxième moitié débute les signes secondaires ou « principe  de secondarisassions », dit principe de réalité……voir topique Freudienne).

Héraclès, en quête de rédemption, est  parfois considéré  à tord comme l’expression de « l’égo  initiable ». Parfois aussi, selon certains auteurs pourvus d’un mysticisme occulte et ténébreux, il pourrait incarner l’expression d’une certaine pensée dite mystique  mais très égarée et qui voudrait  nous faire croire que ces travaux figurent les épreuves de l’âme qui se libère de la servitude du corps et des passions jusqu’à  atteindre une sorte d’apothéose finale ; Un feu d’artifice quoi !

Notre hercule rencontrera sur ce chemin des embûches qui le poussent sans cesse à se dépasser… en réalité pour son plus grand bien.

C’est  à Héra qu’il doit la manifestation de cette maléfique providence, un peu comme nos aspects  conflictuels (carrés, conjonction, oppositions) en astrologie.

En dehors des dits travaux, Héraclès connaîtra d’autres occasions de faire parler de lui.

 La mort d’HERCULE fait intervenir un autre centaure que son précepteur Chiron, le fameux [ Nessus]. IL avait prémédité  sa vengeance contre Héraclès depuis fort longtemps, l’ayant combattu lors de l’épisode du massacre des centaures, au cours duquel Chiron fut blessé accidentellement.

 Nessus avait dit à  la seconde femme d’Héraclès « Déjanire », que son époux lui serait fidèle s’il portait une tunique préalablement trempée dans son sang :

« Recueille du sang coagulé de ma blessure, mêlé au noir venin de l'hydre de Lerne dont la flèche est imprégnée, et tu possèderas un charme d'amour si puissant sur l'esprit d'Héraclès que jamais il ne chérira aucune femme plus que toi. »

Un peu plus tard, lorsque Déjanire,  moins désirée,  jalouse d’une jeune concubine, usa  de ce procédé, mais  comme de l’acide, la tunique brûla la peau d’Héraclès.

 Souffrant, il se fit dresser un bûcher et se jeta dans les flammes (le feu de la résurrection annoncée).

 

Et c’est ainsi que comme  le Christ  de nos évangiles, mais  ici c’est  sur le mont Olympe, qu’une nouvelle vie s’ouvra  à  notre héros ou à notre sauveur mythique.

 

LES TRAVAUX

 

Des douze travaux d'Hercule qui sont dans un certain ordre, qui peut être révisé, seuls  deux d’entre eux  l’amènent  en Occident :

 

1) Extermination du  Lion de Némée,                     7) Capture du  taureau de Crète,

2) Destruction de  l'hydre de Lerne,                       8) La capture des juments de Diomède

3) Capture du  sanglier d'Érymanthe,                     9) Prise de la ceinture de la reine Hippolyte,

4) Capture de la biche de Cérynie,                   10) Capture des boeufs de Géryon,

5) Elimination des oiseaux du lac Stymphale,     11) Destruction du chien Cerbère, gardien des enfers

6) Nettoyage des écuries du roi Augias,            12) cueillette des pommes d'or des Hespérides.

 

Les différentes sources ne sont pas toutes d’accord sur l’ordre dans lequel les épreuves d’Héraclès se sont passées, ceci en est une  autre possible :

1) L’extermination du lion de Némée              7) La capture du taureau de Crète

2) La destruction de l’hydre de Lerne              8) La capture des juments de Diomède

3) La capture de la biche du mont  Cérynie      9) La prise de la ceinture d’Hyppolyte

4) La capture du sanglier d’Erymanthe            10) La capture des bœufs de Géryon

5) Le nettoyage des écuries d’Augias              11) La cueillette des pommes d’or du jardin des  Hespérides

6) L’élimination des oiseaux du lac Stymphale 12) La destruction de Cerbère, le gardien des Enfers

 

Hercule colonne

QUELQUES MOTS SUR LE PELERINAGE SOLAIRE

PELERINAGE VERS L’AVENIR

 

Afin d’accepter des vérités profondes, il  nous faut souvent faire appel à des mythes, des fables, des contes de fées afin de détourner notre regard de nos besoins émotionnels, affectifs et vitaux au sens premiers du terme.

La légende  de Santiago de Compostela  fait  partie des plus belles de la chrétienté mais aussi des plus mal comprises. Ce n’est pas tant le symbolisme qu’elle inclue mais plutôt son fond qualifié d’ésotérique qui est intéressant. Nous n’en reprendrais pas ici les principales lignes, nous en avons déjà parlé en 2008 dan sle séminaire  a«  Astrologie, psychologie, graal et alchimie ».

Je reprécise tout de même qu’au moyen âge la voie lactée s’appelait « chemin de Saint jacques » et que Santiago provient de saint et yogi, l’un étant dérivé du latin SANCTUM et l’autre d’origine sanscrite. Le saint vivant conformément aux principes religieux et le yogi étant parvenu (ou essayant de..) à l’union avec Dieu.

Sur ce  chemin, trouver la matière première est la première difficulté car il nous faut être placé dans des conditions  dites de "sainteté", alléger ce que l’alchimie nomme « métaux » pour que le mercure des philosophes puisse prendre son envol. Rappelons que mercure porte aux pieds des petites ailes qui lui suffise amplement, et que le caducée est surmonté lui aussi de deux autres ailes.

La sainteté, est bien cette double nature représentée par une nature féminine et une nature masculine qui ne sont, quant à elles, que des signifiants.

Cet état d’Androgyne ou Grand Œuvre ou Compostum est couronné de l’étoile à cinq pointes. Nous avions vu aussi que c’est  elle qui  va guider nos rois mages.
Les pèlerins visitant la tombe de Santiago devaient, ou tout au moins c’était conseillé, de faire le voyage d’aller par mer et celui de retour par terre, et parfois même inversement, ce qui nous a renvoyé aux notions de voie humide et de voie sèche.

 Ce pèlerinage existe donc bien, c’est une réalité d’aujourd’hui encore, mais l’important est que l’itinéraire géographique jalonne les étapes de la quête de ce fameux Grand Secret.

En fait le pèlerin part vers un occident situé à l’extrémité nord-ouest de la péninsule ibérique.

Les astrologues, savent depuis fort longtemps que l’orient et l’occident  ne définissent pas seulement le lever et le coucher du soleil mais la position de l’Ascendant et du Descendant, comme Zénith et Nadir définissent secteur X et secteur IV ou milieu du ciel et fond du ciel. Et c’est bien là que réside le secret de polichinelle.

Avez-vous observez que la statue de l’apôtre saint jacques le majeur (patron des Alchimistes), placée sur le sommet de la Tour Saint Jacques (l’ancienne église parisienne saint jacques de la boucherie) a le regard dirigé vers l’occident. Nous le devons à un des plus subtils alchimistes qui en a construit les plans,  Nicolas Flamel. Dont le nom évoque l’élément igné, puis sa femme est veuve et de plus se nomme Pernelle qui est dérivé de Petra, la Pierre ou  matéria  prima et dont on dit qu’il a atteint et dépassé les cent ans. Age  symbolique évidemment qui vient à la fois confirmer la plénitude et la perfection mais  aussi un commencement, un renouveau ou un grand nombre, tout comme Abraham était âgé de 100 ans à la naissance de son fils.

Et pourtant beaucoup  d’auteurs nous disent que la lumière  provient de l’orient, mot qui provient de [oriri ] surgir ou se lever et qui désigne la partie du ciel, dans un langage commun, où le soleil semble apparaître.

En fait notre regard d’astrologue se porte sur un plan  dit intérieur et conceptuel. Ce que beaucoup aussi ignorent totalement préférant subir l’influence de quelque chose d’externe à leur propre intimité.

Pour tout astrologue digne de ce nom, à l’orient c’est l’Ascendant qui se lève véritablement car la terre, cette fois,  ne tourne pas autour de lui, il est 6H00 à la pendule astrale (la 3ème du zodiaque). Cela ne signifie pas que la lumière en émane, base élémentaire de tout cursus astrologique, même pour les prévisionnistes. Cet ascendant viendra simplement éclairer l’ensemble du thème du note particulière,  de la signature du concerné.

Il sera  donc 12H00 au zénith quand le soleil sera à son apogée et quand l’agonie, pour une  tradition dite christique, du «crucifié» commencera et 18H00 ( ou 9ème heure) au Descendant (occident) lorsque le mouvement apparent du soleil basculera dans les enfers ou royaume de la nuit éclairée par l’émeraude.

La dernière étape (ou la première si le sens  en est la remontée) de ce mouvement étant le nadir ou le septentrion avant la remontée ou la résurrection.

Voilà un très salutaire rappel, qui n’est pas très compliqué à saisir.

A ce sujet, même Jean-Paul ROUX ancien directeur de recherche au CNRS et professeur à l’Ecole du Louvre, dans son ouvrage « JESUS » commet  l’erreur grossière d’affirmer que l’agonie dura de midi à trois heure de l’après midi, complétant son affirmation par « il est en effet fréquent que des perturbations atmosphériques se produisent au moment de la naissance ou  de la mort d’un personnage illustre…….. », afin peut être de confirmer sa foi et justifier que les ténèbres couvraient la terre. Pure utopie qui sert à expliquer sa croyance au surnaturel.

Fut un temps, notre décompte du temps ne comptait que 12 parties, le zodiaque ayant conservé cette mesure. Avec un découpage plus tardif de la première moitié en 12 tranches au lieu de 6. Puis apparurent les 24H00.

Mais ce n’est même pas de cela dont il s’agit, ici.

Si la 6ème est bien le midi (Zénith), ce qu’il affirme fort heureusement, c’est que la 9ème est le Descendant à 18H00 et non 15H00 de l’après midi. En fait on compte en signes zodiacaux et les ténèbres marque la descente amorcée par le soleil  dans son parcours apparent du zodiaque.

Cette lumière qui va pendant la nuit solaire s’enfoncer à l’horizon automnal pour parcourir le fond du ciel.

Même les classiques du Bouddhisme Zen (que j’ai un peu pratiqué, histoire d’expérimenté) affirme que le « Bodi-Dharma vient de l’Ouest », donc s’oriente vers l’Est. Ce Bodi-Dharma étant une sagesse en action ou la lumière du saint esprit (Minerve, la fille de Zeus).

L’occident qui provient de [occidere], tomber, se coucher, partie de l’horizon où le soleil semble se coucher, voyez vous est un chemin d’avenir, même l’astrologie le confirme.

Car c’est bien à l’opposé de l’ascendant, donc de l’orient, que s’incarne dans la nouvelle pâque automnale (signe de la BALANCE) l’histoire du nouvel orient de l’esprit humain, ce soleil intérieur, cette intelligence automnale libérée d’un rationalisme obscur.

Ce pèlerinage solaire est un pèlerinage vers l’avenir et non vers le point d’origine (idée d’une source), (nous ne sommes pas des saumons) donc en direction de l’occident, il consiste à ressusciter le passé  dans l’avenir au Descendant/Occident (destination) depuis l’Ascendant ou l’Orient (origine).

L’automne comme le disait R. DURAN  est la saison de l’Homme, le soleil a muri les moissons, car c’est en balance que le mouvement  va de l’extérieur vers l’intérieur, quand la clarté du soleil  se réduit.

C’est le temps de la connaissance où pour peu que le regard soit orienté au fond de soi même, une introversion des forces s’amorce pour mieux assurer le retour ou la re-connaissance, de sa  reconnaissance.

Pour ceux qui s’en souviennent, j'avais raconté lors d'un séminaire le rêve que j’avais fait il y a une dizaine  d’année et qui parlait d’un cercueil d’argent, un deuxième cercueil assez conventionnel et d’un troisième cercueil  en or. C’est précisément de cela dont il s’agit : lune/argent-le passé, terre- le présent et soleil/or - l’avenir.

 Les trois étant inséparables pour ressusciter le passé dans l’avenir. Encore un travail de Lazare que la mort avait obscurci depuis trois jour, un travail de chevalier ou  de croisé ou pour les temps moderne de travail de récupération  au niveau psychique, le seul niveau qui est en contact avec nos énergies fondamentales et leur organisation innée.

C’est bien le chevalier (des croisades alchimiques) qui va accompagner  la course du soleil, comme le fait si bien l’étoile du soir qui est aussi celle du matin, dans un sens Ascendant /Descendant ou orient/occident.  

Ce chevalier est le lien ou l’intermédiaire entre le soleil et le "saint esprit" et ses reflets, il porte la lumière qu’il soit Lucifer ou Saint Michel, Saint Jacques en sera son fidèle lieutenant.

N’oubliez pas qu’à l’orient, cette étoile suit le soleil mais qu’à l’occident elle le précède car orient et occident sont simplement frères.

L’Homme, comme la planète, y devient son soleil intérieur et Horus, comme le Christ, naît bien à l’occident en tant que nouvelle  lumière du monde.

Cette lumière est en fait portée par Saint Michel jusqu’au miroir occidental par le signe double Vénus–Lucifer.

La lumière émise va donc se réfracter au miroir occidental (balance, Automne, Saint Michel)  pour éveiller ce qui dort, cette divine clarté qui est sous l’horizon au nadir ou Fond du ciel ou nuit, de notre propre univers zodiacal.

Ce qui nous fait dire que si le soleil éclaire le jour, l’émeraude éclaire la nuit, un essentiel trop souvent oublié au point de ne plus en faire cas.

A l’inverse de se qu’affirment les discours répétitifs d’astrologues qui ne prennent pas le temps de réfléchir, le fond du ciel ou  secteur IV n’est pas  le lieu de la Mère mais bien celui du Père.

Le lieu de la mère étant en fait le secteur X et non le IV par voie de conséquence. Ne pas confondre, Cancer et Capricorne avec les secteurs qui les définissent.

C’est bien comme nous  l’avions expliqué, à l’occident  de l’évolution, que, l’Homme deviendra le reflet de « l’image de Dieu », façon d’exprimer la chose bien entendu.

Pour le nouveau né c’est en secteur VII (analogie balance) que ce forme l’image de la mère, image qu’il doit rencontrer ou qu’il risque de ne pas rencontrer selon la position de la lune noire, marque du manque dans ce secteur du creuset (thème de jean marie LE PEN, par exemple).

C’est bien l’émeraude de Saint Michel qui éclaire la nuit tout comme le soleil éclaire le jour, car la lumière ne s’occulte jamais.

L’évolution de vie (un nouveau ciel, une nouvelle terre ou un  nouveau temps et un nouvel espace ou bien encore un nouvel homme)  n’est donc pas un cercle fermé (un serpent qui se mort la queue), car elle se focalise  sur un nouveau pôle restructuré par le mouvement de la spirale qu’est en fait le Zodiaque des Astrologues, soit un serpent ouvert (voir la vis de SAINT GILLES)

Peut être  que Compostelle ou la quête  (ou queste) de l’Etoile a suivi en France le même trajet que la quête plus ancienne d’un Hercule qui se laissa attirer par la splendeur des fruits du jardin des Hespérides. Notre Hercule à péché, tout comme Eve en s’appropriant les pommes car seuls les dieux et daïmones peuvent en disposer (nos  énergies planétaires et les titans que sont les signes, 6 masculins et 6 féminins) et les offrir à qui bon leur semble.

La pomme, symbole de la possession du monde, fruit magique qui permet à l’Homme d’acquérir les pouvoirs de la divinité car Dieux seul pouvait en disposer.

En parlant de la pomme, il est bon d’en remémorer le fondement symbolique. Tranchez la, vous découvrirez en son cœur étoilé le pentagramme de l’étoile à 5 branches de la connaissance, celle des rois mages.

La connaissance (notre pomme) en ces temps là, se située plus ou moins à équidistance de Troie, dans 5 lieux renommés :

- Delphes

- Israël

- La Crète (avec aussi un mont Ida)

- la Colchide (qui a abritée la toison d’or)

- le Centre Appolinien de l’Ister

Ce symbole de la pomme éclaire parfaitement le rôle religieux de Troie et de ses traditions ésotériques  quelque 2000 avant la fondation de l’empire byzantin. La guerre de Troie ayant été un combat entre le Peuple des dieux et les peuples infidèles guidés par des démons.

L’Illiade nous montre les grecs comme les instruments de puissance démoniaques qui sont acharnées contre les dieux. Ce qui démontre que les Grecs étaient à la tête d’un mouvement Pan-apollinien, influence prédominante à Troie.

Les choses se répètent, on les arrange un peu, on les modernise  à chaque époque.

Nous avons une légende de la mythologie indienne qui est identique (culte lunaire contre culte solaire) avec Ardjouna, roi de Madoura.

Il y a aussi une mythologie nordique avec la vallée de l’Ida et où les Ases (dieux) subissent l’assaut des géants.

Pour notre pèlerinage, n’oublions pas que dans le Midi de la France, les plus grandes légendes ont cheminé le long des voies de communication qui de tous temps ont traversé cette région qui s’étend de l'Italie à l'Espagne. 

Effectivement, les grandes voies romaines(*) connues de l'antiquité :

   -voie Domitia,

   -voie Aurélia,

   -voie Augusta 

se sont  presque toujours établies le long d'anciens tracés celto-ligures :

   -voies d'invasion,

   -chemins sauniers pour transporter vers l'intérieur le  précieux sel récolté sur les côtes. 

Il est donc conventionnel  que l’on trouve en Provence le sanctuaire chrétien établi sur les assises d'un temple païen.

Ce dernier étant  lui-même construit au voisinage d'une source ou d'un de ces hauts lieux druidiques, siège d'une religion mystérieuse dont le souvenir se perd dans la nuit des temps.

HERCULE  n’a d’ailleurs pas réussi à tué Géryon et ses prêtres, soit ses bœufs comme cela est écrit ce qui signifie bien qu’il n’a pas supprimé le Druidisme. Ce que je vous ai brièvement énoncé en introduction.

Hercule, cet adepte, qui voyageait pour s’initier aux mystères du monde et ce jusqu’aux colonnes d’Hercule en Espagne, désire dans son périple rencontrer les boeufs de l’Ibérie qui lui offrent la coupe d’or de leur initiation.

Par bœufs, il convient effectivement d’entendre « les prêtres », aucun bœuf (animal)  ne pouvant détenir la coupe contenant un enseignement religieux. Bien plus tard, on représentera même l’enfant Jésus dans une étable ou une grotte (la grotte c’est plutôt   pour la manifestation de Marie), ce qui  était bien l’habitat des Prêtes Esséniens, recevant la soumission du pouvoir temporel (l’âne) en même temps que celle du pouvoir spirituel (le bœuf).

 

Compostelle, la quête (ou queste) de l'étoile a suivi en France le même trajet que la quête plus ancienne d'Hercule attiré par la splendeur des fruits du jardin des Hespérides, disais-je.

En Espagne,  un changement d’orientation se produit.

Effectivement  les années, les siècles ont passés, l’oublie c’est implanté, les pèlerins  s’en vont vers l'Ouest chercher la "coquille", alors qu’ils devraient peut être descendre vers le Sud, vers les colonnes qu’Hercule  (la force qu’incarne notre héros grec)  que ce dernier avait ouvert sur le mystère de ce continent appelé « Afrique » (le continent noir).

Mais nous avons tout de même précisé pourquoi Compostelle à son importance, elle est située à l’occident.

La  voie primitive conquise par les latins ou « Voie d' Héraklès » positionnée entre Monaco et Cadix, est jalonnée par les oppida de la résistance Ligure et Ibérique, sanctuaires indigènes issus d'une mythologie primitive sortie du plus profond des traditions préhistoriques.

Mais c’est tout de même la Narbonnaise qui garde le plus d’exemples de ces traditions et religieuses ou de ces aspects folkloriques. La Province Narbonnaise était la partie des Gaules sur le littoral de la Mer Intérieure. Autrefois nommée Bracata, elle était séparée de l'Italie par le fleuve " Var " et par les hauteurs des Alpes, rempart naturel le plus sûr pour l'empire Romain.

La voie franchissait le Rhône à  SAINT–GABRIEL (Ernaginum)  où se joignaient la grande artère continentale et la vole littorale.  Quant à la région du Bas-Rhône, se trouvaient  les sites de Massalia, de Glanum et de Saint-Blaise, Après les sites célèbres d'Entremont près d'Aix, d'Orgon, de Mouriès, de Saint-Rémy dans les Alpilles.

Après la conquête romaine, par-delà le Rhône, la voie prendra le nom de Via Domitla. 

L'art du pays ligure  s’est manifesté dans d’autres sanctuaires qui jalonnent la voie que suivra Hercule au retour de son voyage en Occident :

-Nages,

-Montiaurès,

-Saint-Thibèry,

-Substantion,

-Ensérune,

C’est bien à la limite  de la Provence et de la Narbonnaise  que nous observons sur les plus anciennes cartes oubliées une ville qui s'appelle Herakléa.

Mais le temps a passé et notre esprit moderniste, notre éducation ont fait disparaitre les traces de ces vestiges

Nous disions  antérieurement qu’HERAKLES (Héracles/Hercule), notre héros était donc poursuivi par la vindicte d'Héra.

C'est justement aux environs d'Hérakléa que la déesse Héra suscita contre lui une révolte des Ligures, lorsque, vainqueur de Géryon, il ramèna ses troupeaux par voie de terre en Grèce par l'Ibérie et la Gaule, Héraklès.

Il était sur le point de succomber ; il n'avait plus de flèche pour se défendre contre ses assaillants, et Zeus fît pleuvoir sur la Crau une pluie de pierres pour le sauver.

Héraklès se saisissant de ces projectiles réussi à mettre ses ennemis en totale déroute.

Mais qui pourra encore nous raconter dans l'atmosphère d'un midi mal connu et des plus insolite, entre ASTROMELA (aujourd’hui ISTRES)  et  HERAKCLEA (aujourd’hui  SAINT-GILLES)   comment le héros poursuivi par la colère de la déesse fût sauvé par des cailloux tombés du ciel :

Mais est ce que seulement  quelqu’un se souvient encore que Crau vient de Campum Herculaneum : « plaine d'Hercule » ?

Le vrai nom du héro était bien ALCIDE, qui vient d’alké : force.

Le nom d' Hérakles est un nom d'initiation qui lui fut donné lorsqu'il alla consulter la Pythie de Delphes et qui signifie en grec : « Gloire d'Héra ».

Les travaux qu'il a entreprit  ont  uniquement servi à la glorification de la déesse.

Héra, qui s'étant quelque peu embourgeoisée dans sa forme latinisée de Junon, est au départ la soeur et l'épouse de Zeus, elle est la terre mère face au dieu Créateur, cette force vitale insoumise et indomptée (dans l'Olympe les colères d'Héra sont célèbres) sans laquelle rien ne serait.

 Hercule suça si fortement le sein d'Héra que le lait qui s'en échappa alla former au ciel la Voie lactée et que la déesse très irritée repoussa loin d'elle cet enfant trop hardi. C’est une force à l’œuvre.

Et l'Héraklès  grec ou l’Hercule latin, semble  être l'incarnation de cette force qui est à l'œuvre dans le temps.

Une  force sans doute  de profusion composant le théâtre de la vie, bénéfique et bienfaisante car elle détruit pour créer. C’est  sur l'humus de l’automne  que fleuriront  les nouvelles  pousses du printemps qui vient.  Elle est aussi force  de morcellement mais elle peut en renversant la vapeur, devenir  une force de réintégration et de rédemption. 

La légende nous dit qu’Hercule, pris de folie, (l'homme étant sans doute incapable  de concevoir et d'admettre cette forme de cruauté naturelle), tue lui-même les enfants qu'il a eus de Mégare.  Et c'est bien là l'origine des travaux qui sont ordonnés par la Pythie pour laver notre héros de la souillure de son meurtre. 

Cet Hercule dont  l'autel s'élève auprès des sources guérisseuses de Glanum, symbolise bien ces deux aspects mythiques. 

La force
La narbonnaise

QUELQUES MOTS SUR SAINT GILLES

HERAKCLEA

 

Encore aujourd’hui, tout un chacun, peut traverser Saint-Gilles dans  le Gard, sans se douter  des trésors qui y sont  renfermés, ni de ce passé prestigieux.

Même si ce bourg entouré de terres assez plates n'a rien pour retenir l'attention, à l'origine c’est  une cité portuaire grecque fondée 5 siècles avant JC où des Rhodiens se sont installés sur un bras du Rhône pour y fondèrent une cité placée sous la protection d' Héraklès. 

Ils voulaient très certainement commercer en concurrençant les Phocéens installés à Marseille et à Agde.

 Aux  XIe et XIIe siècles, le port de Saint-Gilles connaît un important commerce avec le nord et les pays riverains de la mer Méditerranée. Au XVIIe siècle survient un nouvel essor avec le creusement du canal devant relier le Rhône jusqu'au port de Sète.

C’est  en 1985, que le port de commerce devient un port de plaisance.

C’est ici que [Pline l’ancien] situe  le légendaire combat d'Hercule contre les Ligures.

A ce titre le port phénicien s'appela Hérakléa, puis deviendra bien plus tard Saint-Gilles. Il fut en effet un port, non pas comme aujourd'hui placé en bordure d'un canal, mais plutôt en bordure du Petit Rhône qui au XVIème siècle a changé son cours. 

Aujourd'hui, Saint-Gilles bénéficie de richesses historiques d'exception grâce à ses monuments classés, son escalier en vis unique au monde, son musée et son abbatiale dont la façade est inscrite au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO au titre d'étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

C’est la porte de la Camargue, et un épicentre entre la plaine des Costières et le littoral méditerranéen, qui était encore au Moyen Age un port prospère où on commercialisés  épices et  tissus  d'Orient.

La guerre y est passée avec ses jacqueries, guerres de religion, on les sent toutes encore présentes avec leur cortège de violences.

Effectivement, il y a 3000 ans, on suppose que cette cité était au bord de la mer qui se retira peu à peu et c'est aussi de Saint Gilles que fut mise en  la terrible croisade contre les Albigeois.

Sa basilique du XIIème siècle est célèbre dans le Languedoc pour l'affront qu'y subit le comte de Toulouse.

La façade, magnifique joyau de l'architecture romane est de toutes parts enserrée par les constructions avoisinantes. 

L'église actuelle n'est qu'une partie, environ le tiers de la cathédrale primitive. 

On a l'impression d'une façade de théâtre derrière laquelle la construction se serait très  soudainement estompée. 

Elle est visitée régulièrement par les pèlerins, mais aussi les Compagnons de Tour de France, qui viennent contempler la célèbre "Vis de St Gilles, œuvre du frère Matteo de Cluny.

Cette fameuse « vis » connue dans tout l'Occident médiéval, étape obligatoire des compagnons tailleurs de pierre sur leur tour de France, est en fait d'un escalier à pas tournant à propos duquel aujourd'hui encore, on s'interroge sur sa réalisation.

 

LES LEGENDES DE SAINT GILLES

 

-1)  Gilles s'était retiré en ermite dans la Vallée Flavienne, ce pays de solitude.

C'est alors qu'une biche poursuivie par la chasse des fils de Wambo, roi wisigoth, se réfugia vers le saint homme et ce sera sa seule compagne  qui le nourrira de son lait. Les chiens s'arrêtèrent en gémissant. Wambo fit construire, pour commémorer ce miracle, un couvent pour St Gilles.

Au cours d'une chasse royale, il est blessé par une flèche, alors qu'il tentait de protéger l'animal.

Le roi Wamba, ému par ce geste, lui offre la Vallée Flavienne et lui demande de construire un monastère.

L'ermite Gilles (Egidius) fonde donc vers le VIIe siècle, un monastère dédié à  Saint Pierre et Saint Paul. Après sa mort, de nombreux miracles attirent une foule de pèlerins sur son tombeau.

Plus tard le tombeau de l'ermite, en ce lieu, deviendra le but de très nombreux pèlerinages. Le couvent devint une abbaye bénédictine, puis une baylie des Templiers et enfin un grand-Prieuré pour les Hospitaliers de St Jean de Jérusalem.

Une ville se développera autour de l'abbaye qui deviendra le quatrième lieu de pèlerinage de la Chrétienté avec Jérusalem, Rome et Saint-Jacques de Compostelle. Au XIIe siècle, ce port de commerce très fréquenté  permettra une large diffusion du culte du Saint.

-2)  L'escalier nommé  " la vis de Saint-Gilles " est dans l'épaisseur du mur nord de l'ancien chœur. Il assurait le service interne de l'abbatiale et permettait d'atteindre le grand clocher par les combles.

Véritable chef-d’œuvre de stéréotomie, la vis est un modèle de construction datant du XIIe siècle, unique au monde pour l'époque.

Cet escalier hélicoïdal a pour particularité d'avoir une voûte annulaire appareillée à neuf claveaux, dont l'art réside dans la double concavité et convexité. Dès le XVIIe siècle, les compagnons du tour de France viennent découvrir la vis et vont marquer leur passage par des signatures encore visibles à l'intérieur de l'escalier.

Mais comment la vis magique a-t-elle était construite. 

Loin des divertissements diffusés sur internet par quelques amuseurs de foire des temps modernes, qui nous montre parfois cet escalier comme un escalier magique, histoire d’entretenir une légende, l'escalier de pierre de Saint-Gilles n'est pas un escalier à vis ordinaire.

Au lieu d'avoir au-dessus de votre tête le décrochement des marches rayonnantes autour du palier central, cet envers, ce dessous des marches a été recouvert d'une voûte unie qui se développe en spirale ; de là l'impression d'être à l'intérieur d’une spirale, de faire corps. 

La légende dit que le diable proposa un tracé parfait pour cette œuvre.

Mais l'architecte refusa net. C'est alors qu'un pèlerin apparut du néant et dessina un ouvrage d'art encore plus merveilleux. Matteo exécuta l'ouvrage, puis se mit en route pour aller édifier le grand portail de St Jacques de Compostelle.

En haut, nous percevons 9 pierres placées sur champ, la 5ème faisant clé de voûte.  

Il semble mêem que certains êtres avaiant connaissance des rapports astrologiques, des connaissances incroyables pour  l’époque qui ont été introduites  au niveau de l’édification de cette vis de Saint Gilles. Faut croire qu'ils étaient  en capacité de vivre en ces temps et à la fois en l’an 2000 ( par leur connaissance). Le mystère demeure !

L'adage chinois dit que tout renouvellement se fait par le 9, idée que l'inconscient collectif de notre langue a conservée  neuf et nouveau, en français c’est du pareil au même.

Pour ma part je considère comme d’autres, que le 9 est, dans les travaux d'Hercule, la mort d'Hippolyte, reine des Amazones.

Remarquons  qu’ Héraklès  se saisit de la ceinture de la reine et ce n'est qu'après, qu'il pourra aller en Occident et aux enfers.

Ce que je  souhaite vivement, c’est que chacun d’entre nous, en son mythe et en son temps, puisse en faire autant et accomplir  ses travaux et son  périple infernal en 3 jours ou 3 mois zodiacaux :

-balance

-scorpion

-sagittaire

C’est dans le signe du scorpion, le 2 novembre qu’est célébrée la fête des morts.

La Noël étant célébré en capricorne le 25 décembre, signe rattaché au genou  et marquant la naissance de l’enfant jésus, signe d’un soleil remontant.

Si le soleil se trouve en capricorne à cette époque de l’année c’est  que le signe opposé le cancer dont la lune est  maître, à minuit la nuit de Noël, culmine au firmament. C’est bien dans ce signe que se trouve le groupe d’étoiles LES ANES nommé chez les grecs anciens PHATNE,  la crèche ou la ruche où est déposé  l’enfant jésus du mythe chrétien.

Les détenteurs de la conjonction soleil /pluton (conscience /enfer, clarté /obscurité)  seront d’une manière ou d’une autre placés  devant l’obligation de le réaliser et n’auront d’ailleurs pas d’autre choix  que de parcourir et accomplir le chemin d’un monde à l’envers de celui des autres en parfait équilibre et sans danger si l’énergie saturnienne  veille sur ce cheminement  sous des aspects  équilibrants. 

Sinon, les pertes peuvent être légion et aucune alchimie ne pourra s’accomplir car les conquérants se perdront dans leur propre dédale ou leur pèlerinage puisque celui-ci est  l’expression de ce chemin.